Je déteste en France le pédantisme des expressions anglo-saxonnes quand il est bien plus simple de les énoncer dans notre chère langue. Le World Cleanup day 2018 n'aura donc pas ma participation puisque je ne suis ni anglais ni américain.

Mais si ce n'était que pour cette raison, je serais bien bête. Malheureusement, la suite vous convaincra de mon immense pessimisme.

Je m'investirai dans un grand jour de grand nettoyage quand il s'agira de nettoyer « les écuries d'augias politiques ». Il faut bien avoir une démarche qualité pour agir une bonne fois pour toute et non pas dépenser son énergie tous les jours à la même tâche débilisante et tellement polluante pour l'empreinte carbone de l'espèce humaine. Pourquoi nettoyer les saloperies des riches sans appliquer le principe pollueur/payeur ? Et même s'ils payaient la réalité du coût de leurs pollutions, pourquoi ne pas leur interdire tout simplement de ne pas polluer.

J'ai à l'esprit un exemple très marquant. Au sein de mon ministère, la direction nous enjoint de nous impliquer ce vendredi 14 septembre. « Cette initiative, soutenue par Brune Poirson, invite chacun à se mobiliser contre la prolifération de ces déchets. Comme le rappelle notre Secrétaire d’État, ''Nous jetons l'équivalent d'un camion poubelle par minute dans l'océan'' et ''20 milliards de mégots sont jetés dans la nature chaque année en France''. ». On nous propose donc de nous rassembler sur les marches de l'Arche de la défense pour ramasser des mégots.

Il faudrait me payer 10000€ de l'heure pour que je daigne toucher un de ces maudits poisons. Je suis non-fumeur intransigeant, n'ayant jamais fumé, adhérent de DNF….Et tous les jours, je croise des centaines de fumeurs qui travaillent pour l'environnement. Humm, à mon sens, ces fumeurs n'ont pas un gramme d'intégrité.

En supplément de ce jour de nettoyage « environnemental », voici un colossal programme :

La Semaine de la mobilité (SEM) du 16 au 22 septembre.

Journée internationale de la protection de la couche d'ozone le 16 septembre

Journée nationale de la qualité de l'air 2018 le 19 septembre [Créée en 2015, la journée nationale de la qualité de l'air a pour objectif de favoriser la mobilisation individuelle et collective pour sensibiliser les citoyens à l'importance de respirer un air de bonne qualité. Pour cela, collectivités, entreprises, associations, écoles, citoyens sont invités à organiser et à participer à des événements qui pourront montrer les bonnes pratiques pour lutter contre la pollution de l'air : conférences, portes-ouvertes, expositions, expérimentations, jeux, etc.

Vous aussi, inscrivez votre projet sur la plateforme, et ensemble, agissons pour mieux respirer !]

Le 20 septembre Les nouvelles orientation du GIEC [Rencontre avec Valérie Masson-Delmotte, vice-présidente du groupe 1 du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). Le 5e rapport du GIEC présente plusieurs nouveautés en termes de méthodologie ou d'attribution des responsabilités des phénomènes climatiques.]

Journée mondiale de la mer le 27 septembre

Colloque Eau et Changement climatique organisé par les Agences de l’eau le 15 novembre.

Mais en contrepartie de toutes ces « fastueuses » réunions :

- Le chiffre du mois d’août : « Chaque seconde en 2017, l'équivalent d'un terrain de football de forêt a disparu dans le monde. Soit la superficie de New York toutes les 24 heures. Et quasiment celle de l'Italie au bout d'un an. La perte de couverture forestière a atteint 294.000 km² au total en 2017. »

- Entrée en vigueur de l’interdiction des néonicotinoïdes le 1er septembre 2018. Personne pour conclure sur la honte que représente une décision si tardive. « 5 substances insecticides néonicotinoïdes, ayant des effets particulièrement nocifs sur l’environnement... » étaient encore considérées inoffensives par la loi le 30 août dernier. Alors, que dire des producteurs de ces poisons ! Pourquoi la loi ne prévoirait pas rétroactivement de les condamner comme de réels assassins ?

- Mais tellement peu d’autres changements dans la politique ! Le pdg de COFIROUTE ainsi que ses actionnaires ne sont pas des philanthropes [Décret n° 2018-758 du 28 août 2018 approuvant le dix-huitième avenant à la convention passée entre l'Etat et la Compagnie financière et industrielle des autoroutes (COFIROUTE) pour la concession de la construction, de l'entretien et de l'exploitation d'autoroutes et au cahier des charges annexé à cette convention].

Et des infos sur les PMAE (PLANS MINISTERIELS « ADMINISTRATION EXEMPLAIRE »). En interne au MTES, il y a foisonnement de projets et de communication. La prise de conscience est acquise, les moyens ne sont pas encore à la hauteur.

En lecture de leurs bilans et axes d’actions, quelle tristesse de constater en mai 2018 que [La France vit donc à crédit de la Planète Terre depuis le 5 mai. Si toute l’humanité consommait comme les Français, il faudrait 2,9 planètes pour subvenir aux besoins annuels de toute la population. Nicolas Hulot nous a rappelé ce "jour du dépassement" en nous demandant d'agir pour ne pas transmettre une dette écologique à nos enfants]. Mais alors, ce serait l’enfer si on n’avait rien fait !

Et si on arrêtait l’effervescence des réunions, des plans en tout genre, et qu’on posait et respectait le seul bilan possible : La DECROISSANCE et l’anéantissement du capitalisme ?.

Bruno

HAAA bon, vous y croyez vraiment ?

Tout est bon pour ruser de façade. Le défilé militaire de la Corée du Nord ne présentait pas ses missiles balistiques, pour mieux s'allier économiquement avec la Chine contre les USA et le reste du monde. Mais avez-vous bien vu ce « pas de l'oie » des soldats ? (29° seconde du reportage FranceInfo [VIDEO. La Corée du Nord célèbre son 70e anniversaire avec une parade militaire géante à Pyongyang])

Il m'a fait penser au rythme accéléré des rameurs des galères romaines qui montent crescendo l'allure pour atteindre le sabordage (BD Astérix aux jeux olympiques, 1968, p.19, film Ben Hur).

Pour chercher le clash généralisé, le président des USA multiplie les attaques économiques. Il sait en tant que multi milliardaire qu'un climat de guerre est toujours bénéfique aux puissants. Peu importe pour ces gens là les massacres des peuples.

J'estime que la guerre est déclarée puisque les hostilités économiques sont ouvertes. Imaginez un peu tout ce que savent les services secrets de renseignements. Parmi les 25 premières puissance mondiales, laquelle est prête à laisser sa place ? (quelques photos bien impressionnantes) voir aussi Les plus grandes puissances militaires mondiales. Sans compter l'armée de l'ombre, tous les lobbyistes et agents secrets, dont les films à la James bond nous racontent des scénarios peut-être « à l'eau de rose » en comparaison de la réalité.

Les humains fous (ceux qui commandent des armées de moutons) ont déclaré la guerre à la planète. Vous ne pouvez pas imaginer le stress des vieux multi milliardaires qui se voient mourir sans pouvoir profiter de toutes leurs richesses. Tout leur argent ne les protège pas de la mort ! Alors, ils se vengent sur les survivants en profitant au maximum de leurs derniers jours.

Bruno

Aux origines de la décroissance, quelques pages de Jacques Allaire citant Georges Bernanos et ses écrits : « La liberté, pour quoi faire ? »1953, « La France contre les robots » 1947.

Il est si dense à lire ce livre, je le parcours témoignage par témoignage.

Il est déprimant aussi !

Dire que de si grandes analyses de notre monde économique existent depuis tant d’années et que personne ne s’en empare politiquement pour éviter cette course en avant inexorable, futile et suicidaire.

Franchement, je tweete chacun de mes messages et je ne rencontre aucun écho. Par contre, tous les jours, en allant au travail, je croise des centaines de fumeurs. Tout en les plaignant pour leur état de drogués, je peste contre la pollution qu’ils génèrent et leur insouciance vis-à-vis des questions environnementales (pollution par un mégot de cigarette). Mais si tous ces fumeurs lisaient le même livre que moi en ce moment, je parierais qu’ils seraient au moins 50 % à arrêter leur pulsion coupable nicotidienne.

Georges Bernanos voulait lutter contre « les imbéciles » et la dictature du profit. Il estimait qu’un de ces imbéciles « pouvait parvenir au plus haut grade sans cesser d’être un imbécile ». Sa pensée fut prémonitoire 50 ans en avance (notre président actuel n’est que le suivant d’une belle brochette).

On me propose une rencontre-recherche : Les nouvelles orientations du GIEC. Je ne pense pas donner mon aval à cette réunion si mesquine par rapport à ce que j’estime révolutionnaire de faire. Quand il est écrit en présentation de la COP24 « L’une des tâches les plus importantes de la vingt-quatrième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP24) consistera à élaborer et adopter un ensemble de décisions garantissant la pleine application de l’Accord de Paris,... » donc au bout de 3 ans déjà, on ne peut que comprendre et admettre la main mise du libéralisme mondial sur le devenir du climat.

Il vaut quoi, l’optimisme béat ??? face à ce constat. Je me sens moi aussi « frère en désolation » avec Georges Bernanos. Est-ce que le monde va mieux depuis 1 an ? (ouragan IRMA).

Bruno

Quand j’ai trouvé ce magazine « Parcs n°80/180 daté de 2067 », j’ai tout de suite vu la date de publication, intrigante, SEPTEMBRE 2067.

Car, quand je recueille de la documentation qui m’intéresse fortement, je cherche de suite par réflexe à la référencer dans le temps pour bien évaluer sa pertinence (je ne suis pas du tout dans les arcanes du pouvoir qui sait tout avant tout le monde !). Donc j’ai trouvé ce magazine en furetant dans les présentoirs des tisaneries de mon ministère. J’avais bien vu cette date farfelue (aucun indice des 50 ans sur la page de couverture) en le récupérant et j’ai supposé qu’il y avait une grossière erreur de mise en page et qu’il datait de 2017 (je ne récupère pas des documents qui datent de plus de 10 ans). En le lisant par la suite, j’ai bien déduis qu’il datait de septembre 2017. J’ai pigé aussi qu’ils ont voulu parier sur l’avenir en définissant ce dont ils rêvaient pour le futur proche des parcs naturels régionaux mais aussi un peu pour la planète entière. Et il ont voulu l’adresser de manière indirecte aux décideurs politiques actuels.

C’est louable et original, mais tellement puéril dans la réalisation.

Extrapolons avec d’éventuels rédacteurs de l’année 1917, en pleine guerre 14-18, qui imagineraient le futur en 1968 !!! Je suis absolument persuadé qu’ils auraient été totalement à coté de la plaque (2° guerre mondiale, bombe atomique, révolution sociale et culturelle de mai 68…). Alors en 2017, avec les innovations scientifiques constantes et l’aggravation permanente des conditions climatiques, je doute fort qu’un quelconque devin puisse écrire avec justesse comment nous vivrons en France en 2030, alors encore moins en 2067.

Il y a de belles idées dans le magazine, mais tellement utopiques !!

- une photo du globe terrestre avec un commentaire sarcastique « ceci n’est pas un parc ». Bien car sobre.

- l’éditorial par un cerf majestueux supporté par des corps d’adolescents. Il parle au nom des animaux en expliquant qu’ils vont tous partir (animaux et nature) et que seuls les humains resteront sur une planète morte en pensant être la raison de toutes choses. Très belle métaphore mais conclue de manière naïve, car trop optimiste, en imaginant que les PNR ont joué le rôle d’arches de Noé. Et que finalement les humains sont encore là pour profiter des animaux.

- le format du magazine papier, conservé à l’identique d’aujourd’hui mais édité dans 50 ans….c’est nier de très médiocre façon la révolution des téléphones portables et autres tablettes en 20 ans seulement (totalement inimaginables en 1998 les utilisations actuelles des NTIC).

- succès des hôtels et gîtes troglodytes. J’ai l’impression de lire des souhaits de vieux grabataires et non pas des rêves futuristes d’adolescents !

- tableau « retour sur 50 ans de progrès en matière d’alimentation », le tableau débute donc en 2017 et signale en 2035 « les publicités des grandes marques industrielles sont interdites à la télévision » ; cela sous-entend que les publicités des petites marques seraient autorisées. Archi nul de penser que la pub existera encore et que les petites marques ne seront pas phagocytées par les multinationales ! Aucune critique de l’économie capitaliste. Le tableau rêve de records d’exportation des produits français => c’est un camouflet indécent pour les circuits courts.

- l’encart sur le Vercors fait la promotion du tourisme, « La neige a disparu totalement en 2045, et avec elle, une ressource touristique capitale...le tourisme s’est tourné vers les activités de pleine nature... ». Illogisme complet !!! Plus de neige => plus d’eau => plus de touristes qui veulent avant tout des loisirs et du confort au détriment du climat et surtout ont besoin de boire de l’eau pure. Quel sera le prix de cette eau pure dans 20 ans si la nature arrête de nous la purifier gratuitement ? (EFESE, séminaire le 4 octobre 2018).

- Grand dossier sur l'énergie « 100 % locale, 100 % renouvelable ». Tu parles ! Ils comptent sur les centrales solaires et les éoliennes en oubliant que la future pénurie de terres rares va vite condamner ces technologies (GIER, épuisement des terres rares). Mais quand même, ils ont pensé à la géothermie (si simple à mettre en œuvre et constante [éoliennes sans vent?][solaire sous les nuages?]) sauf qu'ils écrivent qu'à 100 mètres sous terre ils « récupèrent 3° de chaleur en permanence » et 20° à 300 mètres. Ces couillons n'auraient pas entendu parler des sources d'eau chaude (Chaudesaigues dans le Cantal, 80° sans forage, plus chaude source naturelle d'Europe), ou alors auraient bien mal rédigé l'idée de récupérer 3° de plus. Et ils annoncent avec fierté « la suppression totale des pompes à essence … remplacées par des bornes électriques » ! Ils croient toujours qu'on se déplacera autant qu'aujourd'hui dans 50 ans. Ils n'ont vraiment aucune idée de l'imagination humaine pour détourner le futur des routes toutes tracées (imaginez une balade en pleine nature, dans votre salon avec un casque de réalité virtuelle associé à 8 drones qui survolent le lieu que vous visitez, avec reproduction des impressions de vent, de température, d'odeurs, de luminosité, de bruits,….). Ils n'ont même pas songé à se repositionner en pensées en août 2001 et les projets futuristes d'alors pour voir tout s'écrouler après les tristes attentats du 11 septembre !!!

Vraiment, tout dans ce magazine est critiquable. Il auraient dû en faire un magazine de science fiction (déplacements aériens en utilisant l'énergie électromagnétique par exemple), avec des photos futuristes alors que celles présentées figurent le quelconque et l'anonymat d'aujourd'hui. D'après moi, l'humanité ne subsistera dans 50 ans que si elle atteint un niveau de conscience encore irréel, que si quelque chose de divin vient transformer les humains.

- dossier grand angle puéril : grande photo avec clap de prise de vue cinéma, cette industrie de loisir qui est un fléau pour la planète en étant encore plus polluante que les guerres et qui alimente les milliardaires et la futilité des paillettes et exacerbe leurs corollaires, capitalisme et égoïsme. Ils ont donc écrit un scénario en rêvant de devenir des vedettes...pauvres nuls drogués de notre société matérialiste et cumulatrice des richesses ! PFFF, dans le scénario, il y a Loïc représentant des non humains qui tolère qu'on fabrique du cuir avec la peau des animaux à condition qu'on ne pollue pas la rivière. C'est d'un NIMBYSME absolu ! PFFF, plus loin il y a un potier du désert, réfugié climatique, mais dont les « poteries ont beaucoup de succès auprès des touristes ». PFFF, il y a des « fermes polyvalentes, maraîchères, laitières et de volailles...mais la plus grosse partie de la production part vers la métropole la plus proche ». Je ne vois rien de futuriste et de révolutionnaire dans ce schéma de merde économique actuel. La survie de l'humanité viendra d'une autonomie bien plus importante et d'une production sans gaspillage ni surabondance. Le système économique publicitaire doit disparaître avec l'arrêt de la futilité. PFFF quelle honte d'écrire dans ce scénario qu'une ressourcerie transformée en usine de retraitement des déchets ne produit aucun rejet dans l'environnement. Les rédacteurs de ce scénario n'ont aucune connaissance des nanoparticules et ne savent visiblement rien du projet SINANOMAR alors qu'ils parlent d'un PNR dans les Corbières !

- quelle ironie que cette parodie d'une couverture d'un magazine et le visage d'un bambin qui bave de dépit, visage barré par un encart avec écrit « We demain, une revue pour changer d'époque », et entouré de bulles folles de sa future vie. Monsieur bébé We demain (cet enfant ne vivra pas comme nous) « Il a fait la couverture d'une revue d'anticipation il y a cinquante ans, pour annoncer les mutations qui l'attendaient à sa naissance, en 2017. il jette un regard sur la première partie de sa vie et nous dit ses intuitions pour les Parcs à l'horizon de la fin du siècle ». Dans l'interview de ce pauvre ancien bébé bien usé, il lui font dire qu'il a toujours eu besoin de vivre l'effervescence du monde (ils en font un ancien directeur de la plus puissante coopérative industrielle du bois!...multitâche et hyperconnecté, suractivé par les IA...mais qui refuse des projets de loisirs de voyages interplanétaires et s'intéresse plutôt à l'ancienne dynastie royale bourbonnaise). Dans son témoignage, il explique avoir été directeur d'un PNR et avoir développé la filière mégastructures qui exporte dans le monde entier ! Un bon vrai capitaliste d'aujourd'hui, tueur de la planète. Quelles imaginations, ces rédacteurs ! Et ils rêvent du parcours de ce Webébé qu'ils font passer par « New-york, l'Algérie, le Rwanda, le Niger, etc... ».

- dossier suivant, ils se targuent de bien savoir accueillir les réfugiés climatiques ! « un savoir faire de longue date ». Ils feraient mieux dès aujourd'hui d'envisager ce qu'il faudrait faire pour qu'il n'y ait plus de réfugiés climatique dans 50 ans.

- ils osent prévoir une loi des territoires unis en avril 2067. Les pauvres nuls ! D'abord ce serait bien trop tard pour sauver le climat de la planète, ensuite j'estime qu'une prochaine guerre mondiale avant 2030 imposera, si elle ne détruit pas la planète, un gouvernement mondial unifié.

- enfin ils proposent la découverte du 1° parc maritime du golfe de la Narbonnaise créé en 2066. Ils attribuent sa conception « à l'été 2041,...projections relatives à la montée du niveau de la mer….ceux qui voient depuis quelques années la mer grignoter le trait de côte... ». PFFF, en 2017, ces rédacteurs ne savaient donc même pas qu'il y avait plusieurs émissions « sale temps pour la planète » spécialement focalisées sur l'érosion des côtes (au pays basque, en gironde…), et ne pouvaient donc pas inventer qu'en 2041 l'action des mers et des océans sur les rivages seraient vraiment pris au sérieux (il y en a pour des milliards de travaux pour sauvegarder les belles demeures des milliardaires qui se sont installés sans soupçonner ce drame dont ils sont entièrement responsables sur ces splendides corniches qui surplombent la mer).

- ils concluent leur magazine avec un profil d'une autre personne (un peu dans l'idée du We bébé) qui vante son métier d'apaiseuse. Je comprends qu'elle puisse s'y impliquer à fond dans ce nouveau métier qu'elle crée vers 2060. Elle a précédemment « passé 15 années à sillonner le monde des catastrophes sanitaires, alimentaires, environnementales et écologiques ». Le curatif implique l'absence de préventif et c'est bien la prévention que les rédacteurs de ce magazine sont incapable de défendre et de construire.

Ils n'ont même pas imaginé l'extraordinaire secousse de la démission de Nicolas Hulot.

Le magazine de mars 2015 est superbe (je l’ai trouvé en version papier, mais pas en version pdf [Un guide de présentation des 51 Parcs naturels régionaux]).

Les tracts de Lutte Ouvrière me font toujours beaucoup de bien. Dommage que ce ne soit que des mots et des idées. Tiens, sur leur site, ils ont l’intelligence de regarder 50 ans en arrière.

Bruno

Dans cette chanson qui dénonce la folie qu’anime les dictateurs, il est question de la fin du tyran qui envisage de tout faire péter en même temps que sa mort pour qu’il ne reste rien après lui.

Je pense que Nicolas Hulot a dû se poser cette question : qui pourrait bien être mis à sa place, et pour continuer quoi ?

Mais comme il n’a pas l’âme d’un dictateur au contraire de ses 2 chefs, il a préféré céder et sauver son âme plutôt que la donner aux diables. Tant pis pour la suite court terme de ce qu’il avait tenté d’initier. C’était quelque part voué à l’échec, mais il n’avait pas vraiment voulu entendre les mauvaises langues d’alors quand il avait accepté la mission. Notre ministère de l’environnement devient tellement central (il s’occupe de tout de manière transverse) qu’il serait même possible que Macron se l’approprie, affirmant qu’il n’a aucun « pantin » suffisamment costaud à mettre comme ministre. Et j’en reviens au dictateur. Normalement, un ministre est en poste pour étudier les dossiers dans le détail et faire des propositions au gouvernement et au président en tant qu’expert. Mais pour l’environnement qui devient politiquement très critique, Macron décidait de tout sans écouter son ministre, alors Nicolas Hulot bien plus éclairé que le président a su s’extraire de cette imposture.

Macron psychopathe (thèse du professeur Adriano Segator), Macron révélé aux français par Nicolas Hulot, je dis MERCI.

Dernière strophe de la chanson Le Dictateur :

« Je suis le dictateur

Et quand viendra mon heure

Je ferais tout sauter

Je serais bien vengé

Car moi le dictateur

Je suis saisi d'horreur

En pensant, qu'après ma mort

La vie continuera encore. »

Je le félicite pour son courage, et j’espère qu’il fera à Macron le même coup que celui-là a fait à Hollande.

Bruno