OUI, tout-à-fait. « La France est à l’avant-garde, il faut conserver cette avance », c’est cela Madame Royal. Mais dommage que cela soit aussi totalement incompatible avec la mondialisation poussée à l’extrême pour les profits des plus riches. Alors OUI, c’est un outrage aux énergies renouvelables que vous vous affichiez avec un candidat pour la présidentielle qui soit le protecteur (mais aussi la marionnette) de tous les fossoyeurs de l’environnement.
Vous avez perdu toute crédibilité si vous avez peur de votre avenir ministériel. Le monde entier a besoin d’actions environnementale concrètes et performantes. Si les vôtres avaient été de cet acabit, vous ne pourriez pas être amovible car le monde entier vous imposerait face à un petit président français de rien du tout.
Je pense qu’avec plus d’engagement et de probité, plus d’abnégation et de motivation, vous auriez obtenu davantage de crédits, davantage de poids politique, davantage de médiatisation, davantage de résultats et dans le monde davantage de soutiens alors qu’aujourd’hui les USA sont managés par la finance et le profit !! L’élection de Trump, c’est un peu de vôtre faute car j’estime que vous n’avez pas assez crié aux scandales financiers devant les dérèglements climatiques, vous n’avez pas assez dénoncé les magouilles des paradis fiscaux, vous n’avez pas assez défendus les lanceurs d’alertes.
La défense de l’environnement exige le rejet complet du système capitaliste. Je suis persuadé que vous le savez mais que vous souhaitez en profiter [tant qu’il est temps] comme les quelques grands nantis que vous côtoyez sans cesse.
En plus, dans l’intranet du ministère, nous sommes « matraqués » d’information pertinente mais utopique au regard des engagements politiques !
[Assurer la paix et la prospérité pour les peuples et la planète, ce sont les objectifs du programme de développement durable (ODD) adopté le 25 septembre 2015 par 193 États de l’ONU. Dans la lignée de son engagement international en faveur du développement durable, la France se veut exemplaire.
Interdiction du bisphénol A, 500 000 formations qualifiantes dispensées et plus de 500 territoires engagés dans la transition énergétique, une première contribution de la France aux objectifs de développement durable (ODD) lors du Forum politique de haut niveau en juillet 2016, c’est déjà le résultat tangible de son engagement, pour atteindre les 17 ODD d’ici 2030.
Ce programme est un agenda pour les populations, pour la planète, pour la prospérité, pour la paix et par les partenariats. Il porte une vision permettant de transformer notre monde en éradiquant la pauvreté et en assurant sa transition vers un développement durable. Il fait suite aux 8 objectifs du millénaire pour le développement (OMD) mis en œuvre entre 2000 et 2015, dans la lignée de Sommets de la Terre de 1992, 2002 et 2012, mais avec une ambition plus globale : il s’agit d’une démarche universelle et transversale, concernant tous les pays, au Nord comme au Sud.
De quoi s’agit-il ?
Les 17 objectifs de développement durable, et leurs 169 cibles, ou sous-objectifs, forment le cœur de l’agenda 2030. Leur champ et leur ambition sont considérablement renforcés par rapport aux objectifs du millénaire pour le développement qui avaient été adoptés en 2000. En effet, les trois dimensions du développement durable sont désormais intégrées de manière transversale. Les objectifs de développement durable couvrent l’intégralité des enjeux tels que le climat, la biodiversité, l’énergie, l’eau mais aussi la pauvreté, l’égalité des genres, la prospérité économique ou encore la paix, l’agriculture, l’éducation…
Les objectifs de développement durable, par leur caractère ambitieux et transversal, portent de nombreux enjeux pour les prochaines années :
Assurer un état des lieux réaliste, puis mettre en œuvre un suivi rigoureux des progrès réalisés et identifier les domaines d’amélioration possible.
Créer une dynamique d’appropriation des objectifs de développement durable par les territoires, la société civile, le secteur privé et les citoyens.
Favoriser un contexte de coopération : diffuser les bonnes pratiques et construire un cadre de coopération entre les acteurs pour mener des actions conjointes.
Tous les pays doivent mettre en œuvre l’intégralité de l’agenda, avec le même degré d’ambition, tout en tenant compte de la variété des situations. Ils sont invités à rendre compte annuellement de leurs progrès devant le Forum politique de haut niveau des Nations unies.
La France s’est portée volontaire, aux côtés de 21 autres États membres, pour présenter sa démarche de mise en œuvre dès le Forum politique de haut niveau 2016, le premier depuis l’adoption des objectifs de développement durable.
Les prochaines étapes de mise en œuvre
La prochaine étape majeure est l’élaboration d’un plan d’action national. La mobilisation de tous les acteurs est nécessaire pour la réussite des objectifs de développement durable et des outils adaptés à chaque acteur doivent être déployés : pour l’État (aide à la décision, orientation des politiques publiques), pour les territoires et la société civile (accompagnement des acteurs dans leurs champs d’activités, déclinaison locale, mise en synergie, mise en valeur et diffusion des bonnes pratiques) et pour les citoyens (sensibilisation, changement de comportement…).
La semaine européenne du développement durable
La semaine européenne du développement durable a lieu chaque année du 30 mai au 5 juin. Elle a pour objectifs d’expliquer ce qu’est le développement durable, de sensibiliser chacun à ses enjeux, et de faciliter une mobilisation concrète tant individuelle que collective.
En 2017, la semaine européenne du développement durable sera aux couleurs des objectifs de développement durable.
En 2016, plus de 300 000 citoyens dans 38 États membres de l’Union européenne et autres pays européens ont participé, avec 4 146 initiatives, activités et événements, dont 1 661 en France !]
Quelle tristesse face à ces écrits que les agissements des nantis au pouvoir et les programmes des candidats de même bord. Ils les « fouleront aux pieds », étant en priorité au service du grand capital, du grand banditisme, DU GRAND N’IMPORTE QUOI.
Bruno