J’ai reçu la newsletters « Capteurs d’Avenir » de Pollutec.

Au fil de mes lectures j’ai trouvé sur le site institutionnel de Pollutec cette information : « Lors de sa 28e édition en 2018, Pollutec a célébré les 40 ans de sa création. Avec le Burkina Faso comme pays invité d'honneur et près d'un tiers d'exposants internationaux, le salon a rencontré un plein succès comme rassemblement international des acteurs de la croissance verte. »

Je me souviens de mon premier passage dans ce salon, en 2004 à Lyon. Ne croyez pas que je sois un « aficionados » de cet évènement. En 2004, j’étais en recherche d’emploi sur des postes de gestion des normes ISO14001. Je fréquentais l’ARPE à Toulouse et la responsable ISO14001 de cette structure m’avait octroyé l’exceptionnel privilège de faire partie de la délégation régionale (composée d’une trentaine de personnes, des institutionnels mais aussi des chefs d’entreprises), tous frais pris en charge (voyage en train, hébergement proche du salon et entrée permanente à Pollutec).

Aujourd’hui, ce salon qui vante des innovations à foison depuis 40 ans me semble totalement « à coté de la plaque ». L’efficacité, ce n’est pas de passer des décennies à chercher des solutions aux pollutions, mais bien de cerner les pollutions les plus dangereuses et de faire en sorte de les éradiquer à jamais. Dans leur document anniversaire des 40 ans (merci GreenNewsTechno), on perçoit parfaitement le gaspillage de temps. Les scientifiques ont établi l’ère de l’anthropocène (fichtre image de pollution en accueil du site !). On sait donc que la pollution la plus problématique est sans conteste l’humain. Que fait-on pour supprimer ce pollueur champion du monde ?

Consultez les thématiques « Regards sur l’actu » de Capteurs d’avenir. Aucune information n’est vraiment réjouissante sur l’avenir, à l’image des perturbateurs endocriniens dans la page Risques. Pour moi, ce rassemblement d’industriels qui se vante d’innover, ce n’est pas de l’incompétence mais plutôt de l’exploitation technologique pernicieuse, sournoise et très court terme.

Le monde est mafieux...sans avenir. Alors quand le président chinois se targue de vouloir la neutralité carbone en 2060… c’est comme s’il ironisait en disant qu’il dirigerait son pays en 2100. Avant de m’imaginer en 2021, j’attends avec inquiétude de voir le BIG-BANG politique des élections américaines. Quel que soit le résultat de cette élection, le peuple américain enclenchera la guerre civile ! Et voici une autre image de notre avenir de merde qu’on nous prépare : « L'Occitanie Esports ».

Bruno

L’insee nous informe qu’ « En 2018, les inégalités de niveau de vie augmentent ». Cela nous sert à quoi ? Aujourd’hui on vit dans l’hyper présent. Twitter nous affole avec mille nouvelles fraîches à l’heure, sans parler qu’on y prépare aussi le futur proche avec par exemple les possibles rassemblements des #Giletsjaunes de ce samedi 12 septembre 2020.

L’Insee nous apprendra en 2022 que l’année 2020 a encore vu les inégalités exploser. Mais franchement à quoi servent ces études si longues pour ceux qui vivent au jour le jour et qui savent bien longtemps avant ces publications la réalité de la situation vécue !

Pourquoi ressasser de si vieilles infos quand celles du jour sont particulièrement cruelles, comme les témoignages des victimes des attentats de 2015. À quand les évolutions des statistiques « en temps réel » ? L’IA au secours de l’intelligence humaine, espérons que ce soit pour bientôt.

Et au-delà des inégalités de niveau de vie, ne croyez-vous pas que les stigmates du monde d’avant plombent des milliers de fois plus l’ambiance morose du moment. Recyclages des politicards comme François Bayrou, Muriel Penicaud, Sibeth Ndiaye, Christophe Castaner…. Cette politique du président français, je voudrais bien quelle subisse le même sort que la forêt amazonienne par l’autre fou de président du Brésil. Autre info environnementale dramatique : « Les populations d’animaux vertébrés ont chuté de 68% ».

Tiens de l’optimisme je n’en vois que là : gagnant français 157M€, la chance brute, point ! Plus d’autre espoir que gagner de quoi m’évader de ce monde pourri. Heureusement que dans le temps présent j’ai une merveilleuse et sublime chérie qui me donne la force de vivre.

Bruno

Pour diverses raisons, je viens de consulter à nouveau le rapport d’organisation de la gestion des risques de la nation. Il date de juin 2017, espérons qu’une nouvelle version intégrera rapidement le risque Covid et peut-être aussi le risque de guerre civile. Le rapport 2020 de l’INERIS sur 2019 ne dit rien non plus sur ces sujets, gageons que pour 2021 ils devront bien transformer leurs constats.

Nos scientifiques sont très forts, presque tout était prévu, de Lubrizol aux coronavirus. Mouais, ils semblent plus forts en prévisions qu’en préventions, mais sans doute que cela ne dépend pas d’eux mais des décideurs politiques qui les commandent. Dire qu’il faut tout ramener à une histoire de pognon ! La semaine dernière, Marianne N° 1219 a fait un petit article sur un grand cru 2019 : le recouvrement de « la fraude fiscale » [La paille et la poutre]. Tiens ! Ça alors, il y a quelques dizaines d’années on aurait juré que c’était une légende. Et dans celui de cette semaine, la rubrique « Les balances en costard » est édifiante [HSBC verse plus de 2 milliards d’euros pour clore les procédures, et je pense que la banque est encore largement gagnante !]. Mais comment accepter de vivre dans un tel monde de dupes ? Tous ces risques seraient mieux maîtrisés si on y mettait l’argent volé par les fraudeurs.

Tentons d’oublier le pognon, pour vivre plus sereinement ! Que risque t-on alors ?

Le dernier documentaire sur le plastique dans les fleuves européens, expédition TARA, peut facilement aider à conclure qu’il ne faut plus manger de poisson [France2, 13H15 le samedi 1 août « Docteur plastiques »]. Hummm ? Et les nanoparticules perturbateurs endocriniens, ça serait-y pas plus grave ?? Et si on bascule végétarien et mangeur d’algues, qu’est-ce qu’on risque ?? (SINANOMAR).

Vous pensez malgré tout cela qu’on peut encore vivre tranquillou ?

Et Bien NON. Le journal LeMonde s’attaque à un penchant pervers du pouvoir : le sexe. Il paraîtrait dans les hautes sphères du pouvoir qu’on serait bien plus sage qu’au siècle dernier : « les ballets glauques de la République » quelques mois avant ma naissance. Boff, pour juger ce comparatif avec aujourd’hui, attendons encore cinquante ans, on ne sait pas tout des pratiques sournoises du pouvoir avec les milléniums…Ils sont beaux, tous ces jeunes du monde entier qui vendent leurs charmes sur les réseaux sociaux, franchement, ministres, députés, sénateurs...comment résistez-vous ??

La vie publique suit son cours, peu importe les risques. La valse des préfets est conséquente cette année d’après le site ActeursPublics. Ils sont les premiers hauts fonctionnaires au contact des risques encourus par la population. Mais comme ils ne restent en moyenne que 3 ans à leurs postes, on ne leur demande que d’être de supers observateurs et de bons exécutants des voix et des voies Élyséennes.

M’enfin, vivre libres et heureux de nos jours, quels parents inconscients raconteraient des histoires de bisounours à leurs bambins ? Conclusion : moral dans les chaussettes.

Bruno

Extrait du message de la nouvelle ministre de l’environnement à l’attention des agents : «...Nous avons, comme ministère de la Transition écologique, la responsabilité et l’opportunité de franchir un cap vers une société plus sobre, plus résiliente et plus vivable pour nos enfants. Saisissons-la…..Merci, et au travail tout le monde. » .

J’enrage !

Le seul boulot qui vaille pour moi, c’est l’EXEMPLARITÉ, et en priorité des bigs chefs.

Avec mes collègues de travail, nous avons discuté vendredi un petit moment des réorganisations et évolutions de carrières. Ces personnes très anciennes du ministère au contraire de mon cas, ont abordé les cas de certains anciens agents abuseurs comme ce n’est pas permis. Je leur ai en échange raconté quelques anecdotes croustillantes glanées lors de mes activités professionnelles dans le privé. En 2013, j’étais en stage de 6 mois post-formation INSA ingénieur dépollution dans l’entreprise Véolia-Eau, Direction Régionale de Midi-Pyrénées. J’assistai le responsable qualité dans les opérations de renouvellement des certifications ISO. Il y avait entre-autres pour l’ISO14001 la gestion d’un PDU (plan de déplacement urbain en entreprise) qui recensait les longueurs des trajets domicile-travail des agents de la direction régionale et leurs utilisations des transports en commun et modes doux (projets de PDIE…). J’ai trouvé dans ce fichier de suivi que la secrétaire du directeur régional, accessoirement sa maîtresse dixit mon responsable, avait l’attribution d’un véhicule d’entreprise en permanence et qu’elle rentrait déjeuner chez elle tous les jours. Le problème est qu’elle habitait Agen, alors 460 km/jour, et si on l’intégrait dans les chiffres du PDU on risquait de perdre le renouvellement de la certification à moins de mettre tous les autres agents au vélo. Mais j’ai connu bien pire. En 1993, j’ai obtenu une mission à la Française des jeux. Tout le staff de la FDJ venait d’être licencié et accusé de malversations, style pour le PDG appartement de fonction de 400m² au 7° étage de l’immeuble de la FDJ à Neuilly et qui condamne discrètement le 6° étage, fait murer les fenêtres et y fait installer une piscine accessible par son appart. Je l’ai su en interne par communication discrète d’un nouveau directeur lors d’un pot de réussite de mission de déploiement d’application informatique. Mais le magazine l’Express avait fait un bel article « SCANDALE À LA FRANÇAISE DES JEUX ». En 1997, je suis contractuel à France-Télécom. Un ancien me raconte la force du pouvoir des chefs : dans les années 60, un directeur régional de la région PACA, mécontent car demandeur depuis plusieurs années de mutation et d’avancement en grade, profite de l’arrivée du tour de France cycliste à Marseille pour mettre power-off en présence de ses techniciens l’autocommutateur général des PTT qui concentre toutes les lignes téléphoniques de l’agglomération, 30 minutes avant l’arrivée des sportifs. Il revendique ouvertement l’interruption technique. Tollé de tous les journalistes qui n’ont aucun moyen de téléphoner à 50 km à la ronde. Le directeur à obtenu son avancement et sa mutation.

Si la nouvelle ministre avait vraiment les coudées franches, elle aurait annoncé la priorité des actions du ministère et du gouvernement sur les ODD, le premier de ces 17 objectifs étant l’éradication de la pauvreté avant 2030.

Ce monde d’après coronavirus, n’a pas à rougir du monde d’avant, il me semble bien parti pour réclamer l’obtention du record. Hé oui, avec tous les milliards de la BCE, la république ne peut devenir que bananière. Anticor ne va plus savoir où donner de la tête. Et ce monopoly est obscurantiste.

Bruno

Chère et merveilleuse Christine Kelly, je vous invite à la réflexion pour encore plus de succès télévisé avec votre émission « Face à l’info ».

D’abord, un gros bravo. Il y a finalement très peu de pub entre la fin de Punchline et le début du générique de votre show. J’arrive parfaitement à occulter ces quelques réclames en coupant le son et en m’affairant à d’autres modiques activités.

Venons-en à votre succès grandissant. Je trouve que les rediffusions des meilleurs passages de la semaine, programmés le vendredi soir, auraient une meilleure couverture médiatique le week-end (le vendredi soir, le français moyen s’occupe de son week-end à venir). Je me pose encore une question : quels téléspectateurs ciblez-vous ?

À l’approche de l’été, après les élections municipales du 28/6, vous pourriez consacrer un jour thématique à « moins d’info à chaud ». Je le verrai bien, ce jour de cet été, sur le réchauffement climatique, le manque d’eau, les ODD et la double peine climatique pour les plus pauvres. Rassurez-vous, les ultra-riches ne fuiront pas votre panel de fans, ils ne vous écoutent déjà pas. Mais c’est bien les classes moyennes et les pauvres qui vous suivent qui vous remercieraient encore plus de faire bouger les mentalités. Ceux qui passeront l’été dans les palaces 5*, climatisés et sans manque de quoi que ce soit, ne bougeront pas le petit doigt pour vous. Ils ne représentent même pas 0,01 % de la population. Par contre, les ouvriers, les agriculteurs, les artisans, les commerçants, les employés de seconde zone, les indépendants, les smicards, et tous les « sans-droits » vous féliciteront de débattre de leurs conditions de vies misérables et de l’esclavage moderne. Et ils constituent au moins 50 % des forces de la nation.

Et face à l’info deviendrait ainsi un peu « Face à la vie », bien plus passionnant pour des dizaines de millions de français.

Bruno