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  • : Le blog de druille QSE
  • : Modification de la description le 17 mars 2016: Décroissance environnementale et lutte anti-tabac, au départ QSE, avec depuis peu devoir de réserve et donc blog en sommeil. Il me semble clair que je m'exprime ici en tant que citoyen et que mes écrits n'engagent que moi (on m'a conseillé d'écrire cette précision).
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Texte Libre

Diplôme en 2013 Ingénieur de la dépollution, INSA de Toulouse. Fin mars 2016 fonctionnaire affecté au CGDD du MEEM devenu MTES.

 

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1 janvier 2018 1 01 /01 /janvier /2018 07:10

Le précédent date de 2014. Que disait-il ?

« PRÉFACE

À la veille d’une année 2015 qui sera déterminante pour la gouvernance environnementale mondiale, je crois essentiel que les enjeux écologiques puissent être appréhendés par chacun d’entre nous, malgré leur complexité et leur multiplicité. C’est l’objet de ce Rapport sur l’environnement en France, édition 2014, qui propose une lecture experte et néanmoins accessible à tous, de ces enjeux à l’échelle du territoire français.

En 2015, la plus importante conférence des Nations unies sur le climat de la décennie, la COP 21, se tiendra en novembre à Paris. Elle aura été précédée de peu par la révision des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et la fixation aux différents pays d’Objectifs de Développement Durable (ODD). En effet, la Déclaration finale adoptée lors de la conférence de Rio+20, en juin 2012, prévoit de définir en 2015 des ODD applicables à tous les pays de la planète. Ceux-ci devront s’articuler au sein d’un partenariat global pour le développement.

Il y a un peu plus de vingt ans, je participais comme Ministre de l’Environnement au premier Sommet de la Terre à Rio et, en ce mois de juin 1992, nous avions le sentiment qu’une prise de conscience planétaire s’opérait et que la vision partagée d’un essor économique écologiquement responsable, fondé sur une nouvelle solidarité entre le Nord et le Sud, était possible. En 2014, un premier bilan pourrait donner l’impression que rien n’a changé. Les accords conclus ou lancés à l’époque (biodiversité, climat, désertification, gestion durable des forêts… ) demeurent plus que jamais des chantiers pour lesquels il faut redoubler d’efforts, tant les objectifs fixés semblent chaque jour se dérober un peu plus. Pourtant, que de chemin parcouru depuis Rio 1992. L’Agenda 21, issu de ce Sommet, est quasiment devenu un nom commun, une nouvelle manière d’appréhender collectivement les enjeux territoriaux, réconciliant le local et le global. L’économie est entrée de plain-pied dans l’élaboration des réponses aux défis écologiques, pour promouvoir un nouveau modèle de développement, apte à répondre aux objectifs de développement durable qui seront retenus l’an prochain à l’Assemblée générale des Nations unies. Une véritable diplomatie environnementale a émergé et apparaît maintenant comme la plus à même d’apporter des réponses aux problèmes planétaires. La principale avancée que je retiens et que je mesure pleinement, en étant revenue à la tête de ce ministère au périmètre élargi, après des années d’actions territoriales au plus près des acteurs de l’écologie, c’est la généralisation de la prise de conscience vis-à-vis des enjeux environnementaux. Le 7e programme d’action général de l’Union européenne pour l’environnement à l’horizon 2020, adopté cette année, s’intitule « Bien vivre dans les limites de notre planète ». Le caractère limité des ressources est entré dans la conscience collective. L’information environnementale a joué et joue dans ce contexte un rôle majeur.

Suite au Sommet de la Terre de Rio de 1992, la France a fait de l’information environnementale des citoyens un axe prioritaire de sa politique environnementale, qui a été consolidé par l’adoption de la Charte de l’environnement il y a 10 ans. Pour répondre à cet engagement d’accès pour tous à l’information environnementale, l’État publie tous les 4 ans ce Rapport sur l’environnement. Depuis 5 ans, l’accès à l’information publique environnementale est également facilité grâce au portail « toutsurlenvironnement.fr ». Dans le même temps, le nombre d’acteurs s’étant approprié toutes ces questions a considérablement crû. L’information environnementale disponible est maintenant abondante, même s’il demeure des sujets encore lacunaires. Cette nouvelle édition du rapport sur l’environnement en France, coordonnée par le service statistique du ministère, constitue une nouvelle brique à cet édifice imposant. Je salue la centaine de personnes qui ont oeuvré à l’élaboration de cet ouvrage de référence. En croisant et analysant les multiples sources de données fiables et pertinentes disponibles, en fournissant des clés de lecture claires et des points de repère synthétiques sur les caractéristiques majeures de la situation environnementale en France et de ses dynamiques, ce rapport franchit un nouveau cap dans la manière de restituer cette information.

Je souhaite que ce rapport ne soit pas seulement un document destiné aux décideurs nationaux ou locaux, aux décideurs économiques ou aux experts. Pour être utiles et contribuer à l’enrichissement du débat public, toutes les questions que traite ce rapport se doivent surtout d’être partagées au sein de la société. C’est pourquoi, en dehors des acteurs institutionnels, j’ai voulu que ce rapport soit largement diffusé auprès des organes de la presse nationale et locale, auprès des associations environnementales et des acteurs de l’éducation à l’environnement et au développement durable. Le document de synthèse « grand public » qui accompagne ce rapport et fournit une approche très accessible du contenu de ce document peut également constituer un premier support d’information pour le citoyen non familier de toutes ces questions.

Je me félicite également des initiatives prises à l’occasion de la publication de cette nouvelle édition pour rendre l’information environnementale encore plus dynamique et attractive. La complémentarité du rapport avec le web et les réseaux sociaux ouvre en effet de nouvelles voies pour élargir sa couverture médiatique et l’appropriation de ses principaux messages. Parmi eux, je retiens de la lecture de ce rapport que la connaissance s’améliore, que de nombreuses actions pour préserver l’environnement et le cadre de vie sont mises en oeuvre mais, que le bilan demeure néanmoins toujours contrasté. Si certains pans s’améliorent, d’autres demeurent dans une situation critique. Il souligne également les questions pour lesquelles la connaissance et l’observation doivent encore être développées pour mieux appréhender certains mécanismes en jeu.

J’espère que cet ouvrage contribuera au renforcement de la prise en compte des enjeux environnementaux dans les décisions collectives et individuelles et qu’il aidera à la bonne mise en oeuvre de la transition écologique dans laquelle s’est engagée la France.

Ségolène Royal

Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie »

 

Il y a eu en avril 2016 :

« Bonsoir,

Comme vous le savez, tous les 4 ans le SOeS produit un rapport sur l'environnement en France. La prochaine édition de ce rapport est prévue pour 2018.

Les réflexions concernant son élaboration ont débuté.

Dans cette perspective, le SOeS souhaite :

- recueillir l'avis du plus grand nombre sur l'édition 2014 du rapport sur l'environnement ;

- avoir une vision assez fine des attentes du public en matière d'informations environnementales (contenu, support...).

C'est l'objet de l'enquête en ligne qui vient d'être lancée et dont vous trouverez ci-dessous le message d'annonce envoyé à l'ensemble des abonnés du CGDD et qui sera prochainement annoncé dans la Newsletter du SOeS. »

 

J’ai apprécié cette recherche de nos avis.

Voici que j’ai transmis :

Tout d’abord, je découvre cette publication grâce à ce mail d’information sur l’enquête, alors que je suis tout nouveau fonctionnaire au CGDD mais fortement positionné sur l’environnement depuis 10 ans et abonné en tant que particulier aux publications du SOeS depuis janvier 2012. Comment ais-je pu louper cette publication ? J’ai vérifié que j’ai bien reçu la lettre des nouvelles publications en janvier 2015 et que ce rapport était bien notifié, mais ensuite il n’en est plus question. Pour les publications annuelles d’importance, il pourrait y avoir une rubrique « rappels » pendant quelques mois.

Au CGDD, je suis au SOeS/SDST/BSEST/ Division des synthèses économiques sur les transports.

J’estime que l’introduction du document n’appuie pas assez là où « ça fait mal ». Vous mettriez un pareto graphique présentant clairement ce texte page 16 « Depuis 1990, la France a réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 13 % mais celles liées au transport, premier secteur émetteur, peinent à diminuer. », vous gagneriez en crédibilité.

Vous citez bien REACH ainsi que certains polluants mais pas assez les polluants organiques persistants et notamment
«
les douze salopards » (connus depuis les années 2000 et passés à 21 en 2009 et 25 aujourd’hui) que je verrais bien dans l’encart page 233 des perturbateurs endocriniens.

Vous parlez du tourisme dans plusieurs pages, petites citations et explications (exemple page 321), mais sans jamais le cibler lui tout seul. Comme la France serait la première destination touristique mondiale, j’estime que ce thème du tourisme mériterait une fiche dédiée, car il est fortement lié au transport. Et vous seriez bien obligés de citer le festival de Cannes, luxe, stars et paillettes totalement à l’opposé du développement durable.

Un point technique. Vous abordez bien, en 2014, les nanoparticules (bloc de paragraphe page 359), et j’espère que vous prévoirez de bien l’augmenter en 2018 car l’innovation des nanotechnologies commence à révéler leurs impacts sur l’environnement (Ordimip et Sinanomar). Ce projet d’études d’impacts des nanoparticules dans le milieu marin me fait remarquer que vous ne dites rien sur les continents de plastiques alors que le traitement de l’environnement de l’eau semblait bien détaillé (cinq zones définies). J’espère que vous direz quelques mots sur les armes chimiques de guerre larguées dans les océans. (documentaire ARTE rediffusé le 4/7/2016). Concevez pour toutes ces éventuelles publications de nouveautés un paragraphe évolutions/innovations/découvertes/nouvelles connaissances. Et vous pourriez faire le lien avec les engagements mondiaux de la COP21, en réalisant une ou deux pages sur le monde. Vous pourriez alors citer les impacts environnementaux des projets pharaoniques (Science&Vie les 10 plus grands chantiers du monde).

Pas un mot dans le rapport sur les drogues ! Dommage, c’est un violent vecteur économique mondial à qui je donnerais autant de potentialité d’impacts négatifs sur l’environnement que le secteur du transport (voir consoglobe).

Bravo pour l’encart sur les flux cachés page 162 (Analyse du Cycle de Vie), mais pourquoi ne pas dire clairement que son application sur les véhicules électriques les condamnerait rien qu’avec le coût environnemental de recyclage des batteries en fin de vie (comparatif Toyota Prius/Hummer ; voiture électrique pas écolo).

Dans le document de synthèse, aucune référence à Pareto. De plus, page 13 et quelques explications en lien avec les transports, le titre de l’encart « Des difficultés à respecter la réglementation » me semble (après coup) très ironique avec aujourd’hui la connaissance du scandale Volkswagen et la tricherie aux normes anti-pollution. Même si le tableau page 22 place nettement les transports comme premier consommateur d’énergie, l’accent devrait être plus net sur le principal impact en terme de pollution (ne pas être naïf, mais bien penser comme les français que les chiffres sont sous-estimés et les actions surévaluées, et que les tricheurs regorgent d’ingéniosité).

J’estime que votre publication est réductrice vis-à-vis des français des DOM-TOM. Pourquoi le titre ne précise pas « en France métropolitaine ». De plus, vous ne pouvez pas faire l’abstraction du principe « Penser Global agir local » et donc relativiser ce que vous constatez en France par rapport à l’état de la planète. Alors quelle erreur d’exclure les DOM-TOM et ce domaine maritime exceptionnel mais également tellement menacé (même s’il y a quelques données sur la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion, et plusieurs autres pages dans le grand dossier de la connaissance qui spécifient bien « métropole »). Je maintien mon opinion que vous ne traitez pas assez le problème environnemental du domaine mondial français et l’impact mondial des activités économiques de la France.

FNE France Nature Environnement est citée pages 32 et 33 mais oubliée dans la liste des organismes alors qu’il y a la FDC Fédération Départementale des Chasseurs (pollution par le plomb ! ).

Je trouve qu’il manque plusieurs concepts de fond et de forme.

Sur le fond, la publicité me semble fortement oubliée (juste une ligne page 345 et une autre sur l’opération stop pub page 266) ainsi que l’exemplarité (exemplarité de l’état, des multinationales, des décideurs, des pollueurs; principe pollueur-payeur seulement cité 3 fois !).

Sur la forme, d’après moi il manque une conclusion.

Rien à dire sur la mise en page, les illustrations et photos, la facilité de lecture, les liens internet… (je n’ai pas tout lu et n’ai testé aucun lien, mais bravo pour l’indication en page 2 de couverture « Tous les liens Internet indiqués dans le rapport ont été validés lors de la consultation du 3 septembre 2014.»)

Enfin, en introduction et surtout dans le document de synthèse, vous devriez plus précisément indiquer à qui vous estimez que ce rapport s’adresse. Car il occulte totalement le volet politique. Il est clair que l’environnement devient un thème hautement électoral et que derrière les chiffres de ce rapport, les actions du gouvernement peuvent subir une critique virulente (dans le document de synthèse, il n’y a rien sur l’abandon désastreux des portiques et du projet de l’écotaxe, et dans la page 33 du rapport principal, l’événement est bien exposé mais sans son bilan financier catastrophique et un gaspillage sans précédent) et l’avenir politique de l’équipe actuelle se voir menacé.

Et j’ai un seul exemple en tête : dans le document de synthèse et les bonnes pages 4 et 5 de chiffres, il y est question de l’équivalent de 180 terrains de football artificialisés chaque jour, alors que le projet controversé de l’aéroport de Notre-dame-des-landes est toujours en projet par l’exécutif (heureusement que ce projet est bien rappelé page 36 du rapport principal) et devrait aggraver ce chiffre. En conclusion, je pense que cet exercice est trop difficile pour que cette publication rivalise avec toutes les autres informations concurrentes proposées par les très nombreuses associations environnementales et ONG.

En lisant la liste des personnalités du conseil scientifique du SOeS, je repense à ma critique du groupe similaire de la publication « Vraiment Durable » de Bettina Laville où j’estimais que ces hauts dirigeants et hautes sommités manquaient cruellement de crédibilité pour parler de modération environnementale.

Pas un mot dans le rapport sur les réfugiés climatiques (ou les pauvres tout court) alors que l’on imagine aisément que les membres du conseil scientifique profitent tous à fond de cette société économique calamiteuse pour l’environnement de la planète (smartphones, tablettes, voitures, loisirs, produits de luxe…). Pas une seule personne ayant contribué à cet ouvrage ne doit manquer de ces objets pollueurs et consommateurs de terres rares. Invitez donc à votre conseil scientifique quelques philosophes comme ceux à qui LaRevueDurable donne la parole (Tim Jackson, Michel Puech, ou le psychologue Robert Hinde, ou encore des scientifiques impliqués comme James Hansen).

Je conclurai mes remarques sur le volet politique. Le MEEM regorge de projets et d’actions qui permettent d’afficher un certain optimisme. Mais en opposition, le dérèglement climatique s’accentue. Alors n’hésitez pas à afficher également un certain pessimisme comme ceux qui étudient le concept de collapsologie.
Bruno

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