J’apprends un truc de dingue ! : il y a des villes décroissantes en France (Séminaire Altergrowth "Politiques alternatives de développement dans les villes en décroissance" - 19 janvier 2018).
Ce n’est pas le président actuel ami de la finance et adepte de la croissance qui s’en vante.
Moi, je voudrais rattacher cette situation à une autre, financière officielle et révélée, concernant les coûts de la pollution atmosphérique en croissance exponentielle. Un document ministériel de 2016 traite des problèmes sur la santé causés par cette pollution atmosphérique et cite un rapport de la commission d’enquête du Sénat qui les chiffre jusqu’à 100 milliards d’euros par an (Améliorer la qualité de l’air extérieur).
Qu’est-ce qu’on attend pour transformer ces coûts en opération préventives qui amélioreraient la santé au lieu de dépenser ce pognon à soigner les malades.
Mais dans ce document, ils cherchent à stigmatiser les petites gens qui brûleraient dans leurs jardins leurs déchets verts « BRÛLER 50 KG DE VÉGÉTAUX À L’AIR LIBRE rejette autant de polluants qu’un parcours de 18 000 km effectué avec une voiture essence ou 6 000 km avec une voiture diesel. Brûler ses végétaux à ciel ouvert produit jusqu’à 900 fois plus de particules fines qu’un trajet de 20 km jusqu’à la déchetterie. ». Je leur rétorque qu’avec leur politique de merde anti incendie en été (pas d’embauche de pompiers, économie sociale défaillante qui incite les laissés pour compte à se venger sur les lieux attirants les riches,….), ils laissent les gigantesques incendies produire autant de polluants (rapport ANSES 2012) que des milliers de locomotives des années 1800 qui fonctionnaient au charbon (photogriffon), et donc des millions de fois plus polluants que les misérables feux de jardins des particuliers.
Et les intérêts économiques des puissants ont tué le merveilleux projet de l'ingénieur Guy Nègre (MDI) qui a fabriqué des voitures économiques avec un moteur à air comprimé qui en plus purifiait l'atmosphère. On se met à construire des bâtiments à énergie positive (BEPOS), il faut faire pareil avec les véhicules.
Pour en revenir aux villes décroissantes, j'ai gardé dans toute ma documentation environnementale un super hors série du magazine Sarkophage en mai 2010 « Ralentir la vi(ll)e ».
2020 marquera un changement radical. Après 2 nouvelles années climatiques catastrophiques, les villes décroissantes seront plébiscitées. Leurs qualités de vie incomparables imposeront leur modèle face à la croissance assassine de l'économie mondiale.
Bruno