Bonjour Marie, bonjour à ta communauté,
C’est bien de se souvenir de ses rêves, nous sommes tous différents dans cette activité, en quantité, détails ou intensité.
Pendant le sommeil, le cerveau travaille autant qu’en période d’éveil, mais bien autrement. Il réorganise « les données », les nouvelles de la journée passée comme les anciennes, en consolidant ce qui nous importe le plus et en détruisant ce qui n’a plus de valeur.
Je me souviens d’un collègue informaticien qui organisait sa journée de travail en fonction de ses rêves. Il écrivait l’après-midi de nouveaux programmes et nouvelles fonctionnalités, il les testait avant de partir et obtenait une liste d’erreurs. Le lendemain, il corrigeait. Dans la nuit, son cerveau avait abordé les problèmes et trouvé les solutions. Le matin au travail, il mettait au propre les corrections, les validait, et l’après-midi, il repartait sur de nouveaux développements.
-
cerveau & psycho N ° 25 article « Le cerveau en apprentissage accéléré »
[...] lorsque nous apprenons un geste ou une phrase, notre cerveau mémorise la leçon en la répétant pendant le sommeil en mode accéléré.... En réitérant leur activité, les neurones renforcent les synapses qui ont été sollicitées lors de l’apprentissage, ce qui permet aux réseaux de neurones de consolider leur statut dans le cerveau [...] - cerveau & psycho N ° 23 dossier « Les insomnies », 24 pages denses, difficiles à synthétiser. Je conseille de le consulter dans une médiathèque (voir aussi l’INPES
dépendance et
programme d’actions sur le sommeil en page 3 du pdf ou sur
santé.gouv). Je retiendrai simplement que l’activité intellectuelle et l’état physique agissent sur les deux plateaux d’une balance qui compare éveil et sommeil, et que ceux-ci sont donc étroitement liés, l’un inhibant ou activant l’autre dès qu’un « gramme » penche pour ou contre lui.
- J’ai reconsulté pour vous le
Hors-série Science&Vie N° 220 de septembre 2002 (rechercher à sommeil, pas de liens directs), sur le sommeil, pour uniquement retrouver l’article donnant toute son importance au sommeil.
(...maladie rare « l’insomnie fatale familiale » est héréditaire et qui à terme place dans un coma irréversible....)
(...On le sait depuis l’antiquité : la privation prolongée de sommeil modifie l’humeur, altère les facultés de jugement et peut conduire à la démence et à la mort....)
- Enfin, j’ai lu aussi le magazine acheté avant-hier, LaRecherche N° 417, pour le dossier « Pourquoi le cerveau devient dépendant »
[Loin du « vice » invoqué naguerre à propos de l’usage de drogues, l’addiction est bel et bien une maladie neurologique. Les recherches récentes révèlent que la consommation répétée de substances telles que la cocaïne, le tabac, l’héroïne ou l’alcool modifie durablement l’organisation du cortex. Le « circuit de la récompense » à l’origine de l’état de plaisir, est endommagé, et un état de mal-être permanent s’installe....] Bruno