La mondialisation et l'étalage des richesses sont seules responsables de la situation en Catalogne. Car ne croyez pas que les Catalans rejettent la nationalité espagnole. Ils refusent tout simplement de payer pour les autres, et ils veulent décider eux-mêmes de leurs conditions de vie et de confort, c'est tout.
Imaginez que Paris décide d'augmenter de 25 % les impôts des régions de France (ou de diminuer de 25 % les dotations de l’État sans diminuer d'un iota leurs missions) mais qu'en plus Paris impose aux grandes villes d'accueillir chacune gratuitement 50000 migrants !
Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Lille, Nantes, Strasbourg, Nice, Saint-Etienne, Metz…..
L'Alsace, la Bretagne, l'Occitanie, la Bourgogne, la Provence, … toutes les régions réclameraient leur autonomie/indépendance de la même façon que Barcelone.
Le système économique et financier mondial exacerbe les individualités plutôt qu'il n'encourage la solidarité et le partage.
Et ce mouvement ne fera que s'accentuer sur tous les continents avec l'aggravation des dérèglements climatiques et l'augmentation exponentielle des coûts sociaux des catastrophes naturelles.
Pour en revenir aux analyses politiques sur le référendum d'indépendance de la Catalogne, je suis un peu surpris de tout ce « battage » alors qu'il ne s'agit que d'une question financière. Et j'estime qu'avec l'exemple de ce qu'à vécu la Grèce au sein de l'Europe, les Barcelonais voudront et obtiendront une situation économique favorable et au détriment des régions moins « riches » d'Espagne. C'est la loi du FRIC fort, point !
Avec l'avenir morose des prochaines décennies (terrorisme, conflit en Corée, pollution mortelle en chine, démographie africaine, riches encore plus riches…), les régions se muent en petite personnes nombrilistes et égoïstes très court terme. Barcelone veut son indépendance maintenant et non pas dans 5 ans. Et je leur donne raison !
Depuis quand auriez-vous une boule de cristal qui prédirait le paradis sur terre ??? La réalité récente des orientations dramatiques de nos sociétés fait pencher la balance plutôt du coté de l'enfer que celui du paradis.
Alors j'approuve l'instinct de survie des Barcelonais, surtout parce qu'ils ne veulent plus laisser le pouvoir aux puissants profiteurs de la capitale. J'estime que c'est un début de révolution salutaire pour le monde entier.
Bruno