Cet après-midi, j'ai flâné (je suis en vacances mais sans le sou pour partir dans les îles paradisiaques avec ma chérie). Je suis allé repérer Ifly à la Villette (chute libre indoor ; voler sans risque…). C'est génial, je pense que je vais nous l'offrir avant la fin de l'année…. pour essayer de chasser ma morosité. Car ensuite, j'ai traîné mes savates de la porte de Pantin à la porte de la Chapelle puis jusqu'à Stalingrad.
J'ai vu beaucoup, beaucoup plus de français marcher ou stagner sur les trottoirs que je n'en croise quelquefois quand, de mon travail à la Défense, je fais un petit tour dans Neuilly. Et surtout, ils ne se ressemblent pas du tout. Pour sûr, à Neuilly dans l'après-midi, ils travaillent ! Quoique, il y en a peut-être la moitié qui flânent de désœuvrement et sans doute presque l'autre moitié dont le travail consiste à maintenir le système économique actuel créateur des pauvres. Travailler à s'enrichir sur le dos des pauvres, quel beau métier !
Il faudrait un jour poster tout le gouvernement, incognito, pendant une heure porte de la chapelle (par exemple dans un bus aux vivres teintées) puis leur demander concrètement ce qu'ils font pour tous ces français là. Qu'ils prennent un peu conscience que l'ancienne conférence de Cocoyoc est totalement d'actualité.
Sympa quand même mon petit périple, car il m'a permis de passer par hasard devant une superbe boulangerie et pâtisserie « Aux délices de Maxime » rue Crimée où j'ai trouvé, alléché par les odeurs et la splendide vitrine, des croquants que ma chérie cherche désespérément autour de chez elle.
Pour en revenir au titre de mon triste message, j'ai senti que tous ces français parqués dans les quartiers défavorisés semblaient apathiques et résignés. Et il n'y a pas beaucoup à réfléchir pour les comprendre. Ils n'ont sûrement pas voté pour notre président actuel, comme ils ne doivent pas faire partie des parisiens qui, paraît-il se rendent en masse à Montreuil tout proche. L'article de 20Minutes qui m'a appris ce fait est vraiment édifiant « Clubbing, Montreuil, nouveau Pigalle ». Voilà les électeurs de Macron.
Quel avenir peut-on espérer de ces parasites, moitié cigales pour faire la fête et moitié fourmis pour accumuler des richesses ?
Comment une société respectueuse de l'humanité peut-elle admettre ce « grand écart » ? Les palaces de Neuilly et du 16°, se trouvant à moins de 15 kms de bidonvilles et de miséreux qui vendent 10 épis de mais grillés dans un chariot de supermarché à la sortie du métro. Et encore, quand je suis passé aujourd'hui, il faisait bon et il ne pleuvait pas. Je n'ose pas imaginer la misère de ces quartiers dégradée par une météo dégueulasse et un hiver rigoureux.
Mais où sont les penseurs philosophes humanistes qui devraient faire honneur à la patrie des droits de l'homme ?
Que font les ambitieux opposants politiques à LREM ?
Pourquoi ne poussent-ils pas le peuple à la rébellion contre le système financier mondial ?
Les français sont pauvres du manque d'hommes politiques à la carrure d'un Jaurès ou d'un Victor Hugo.
Bruno