J'en ai discuté lors de la manifestation Convergence vélo de samedi 12. Mais pourquoi les scientifiques n'arrivent-ils pas à établir un pareto mondial ?
- Parce qu'il y a des responsables comme le directeur de la rédaction du Figaro magazine qui ne savent pas lire et admettre l'évidence. Monsieur Alexis Brézet préfère continuer de croire aux progrès de notre système économique plutôt qu'aux cris d'alarmes des «prophètes de l'universelle catastrophe ». Je lui conseille de lire dans le détail le Science&Vie spécial sommet de Copenhague qui explique la réalité des risques majeurs des plus grandes métropoles de la planète: EDIFIANT.
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Distribution de PARETO, pour Copenhague:
- Comme 20% des pollueurs anciens sont responsables de 80% de la pollution, c'est à eux de payer pour réduire cette pollution actuelle (donc les pays industrialisés).
- Comme 20% des futurs plus gros pollueurs seront responsables de 80% de l'aggravation de la pollution, c'est à eux d'envisager les investissements pour réduire leurs pollutions futures (donc les pays les plus gaspilleurs, qu'ils soient émergents ou déjà industriels).
- Mais il faut affiner en prenant en compte la responsabilité individuelle. Et là on peut exclure la notion des pays pour vraiment se concentrer sur les responsables, en disant que 20% des riches de la planète consomment 80% des ressources de la terre et polluent en conséquence.
Mon titre de message est très simpliste, mais pas ma réflexion. J'ai assisté jeudi 10 décembre à une conférence organisée conjointement par l'association Persée et l'ESC Toulouse, sur la future norme ISO 26000 (responsabilité sociétale). J'ai pu discuter à la fin avec les conférenciers et notamment Monsieur Jacques Igalens. Il m'a confirmé ma vision empirique du système qui pourrait amplifier les problèmes plutôt que de les améliorer. Par exemple une entreprise appliquant cette norme ne devrait plus conserver de relations commerciales avec les pays à gouvernance dictatoriale, mais aussi ceux en guerre, et même ceux où se produisent des attentats en permanence. En généralisant cette attitude, ces pays se trouveraient isolés des échanges mondiaux et amplifieraient leurs démarches guerrières avec le monde entier. Pour en revenir à Copenhague, avant de s'attaquer aux industries polluantes, ne pourrait-on d'abord régler tous les conflits mondiaux, pollueurs au plus au point dans une distribution de Pareto ? (combien de pollution par les attentats au Pakistan, combien de pollution par le nouveau contingent de 30000 américains en Afghanistan ?).
(wikipédia incomplet attentats 2009)
ARRETONS DE PRODUIRE DES ARMES DE GUERRE, et stoppons ce sommet de Copenhague simulacre de prise de conscience.
Je propose en conclusion de lire le dernier livre de Bertrand Méheust, « La politique de l'oxymore ». Je n'en suis qu'aux premières pages, mais son « pessimisme méthodique » correspond bien à ma propre compréhension de la situation actuelle.
Bruno