L'énergie nucléaire est dangereuse, et donc couteuse à mettre en œuvre. Combien sont payés les ingénieurs et techniciens des centrales pour assumer un risque même minime de devoir un jour peut-être être traité d'héroïque dans leur travail ?
Alors, les exigences des crises nous autorisent-elles à continuer aussi aveuglément ?
NON
Il faut sortir du nucléaire, mais avant il faut sortir de la dépendance aux habitudes de gaspillage.
À quoi servent les millions de mégawatts qui éclairent les nuits quand la majorité de la population travailleuse dort ?
Vous connaissez les Brigades anti gaspillage des lumières allumées la nuit dans les magasins? Le "Clan du Néon" ne devrait plus exister depuis qu'il sévit et fait parler de lui !
Si nous n'acceptons pas une décroissance raisonnée, la Terre et les dérèglements climatiques nous imposerons une récession bien plus sévère et drastique.
La fable de la cigale et de la fourmi doit devenir réalité. Il est temps de stopper les oisifs qui s'amusent la nuit, dans les casinos, les cabarets festifs et les boites d'exploitation des égos surdimensionnés. Il est temps que les humains adaptés au cycle naturel jour/nuit se rebellent contre les profiteurs de la science qui survivent malgré leur inadaptation sociale. J'en connais même dans ma famille qui vivaient la nuit et dormaient le jour, incapables de vivre au même rythme que la majorité.
La nuit, c'est grandeurs misères et décadences. Je peste tous les jours contre Las Vegas et Macao (pas tous les jours sur mes blogs, quand même, mais au fond de moi oui).
Décroissance de cette activité humaine nocturne contre-nature ou apocalypse généralisée ?
Je crois que les rébellions actuelles des pauvres des régions d'Afrique du nord consistent à un premier pas vers cette solution : recentrage de l'humain vers le naturel et élimination des dégénérés.
Quand sera rétablie mondialement la devise française "Liberté, Égalité, Fraternité", la Terre s'apaisera et le monde pourra envisager un troisième millénaire spirituel dénué de matérialité.
Bruno