Ce n'est pas une légende.
Le pouvoir financier dicte encore souvent sa loi.
Les RQSE en entreprise avouent, dans l'intimité, la capacité de transformer (cacher, maquiller, falsifier...) près de 75% d'éléments en défaveur d'un audit de certification. Et même ils énoncent avec lucidité l'impossibilité de l'auditeur à tout recenser, et s'en trouvent joyeux (c'est forcément du travail en moins pour eux) mais aussi dépités qu'un auditeur loupe une remarque qu'ils n'avaient su ou pu écarter.
L'argent et la fainéantise pourrissent le système. En formation QSE, on apprend que les grandes avancées des contrôles par de la législation font suite aux grandes catastrophes industrielles (SEVESO, BHOPAL...). La loi (circulaire et décret d'application) de 2001/2002 imposant la rédaction du Document Unique (sécurité) résulte de la catastrophe AZF.
Justement, AZF !
Au vu de ces articles qui rapportent l'audition au procès AZF de l'expert certificateur AFAQ, ces professionnels ne devraient plus aujourd'hui faire part de leurs remarques oralement. J'estime moi-même que cet expert est en partie responsable, je dirais même que son témoignage est irrecevable s'il ne reste que témoin. En me plaçant avec les victimes, je demande sa mise en accusation pour « non assistance à personnel en danger » établie par sa complaisance en rédigeant un rapport d'expertise de certification plus clément que ses réelles constatations.
Messieurs les PDG, vous devez donner l'exemple à tout votre personnel. Faites établir des règles internes conformes à la loi et soyez les premiers à les respecter.
Refusez la complaisance qui pourrait vous coûter la vie.
Je sais malheureusement que mes propos sont appropriés. Je l'ai tout simplement constaté en 2008. La société mercantile et la crise financière réclament du rendement .... à n'importe quel prix!
Au final, la responsabilité est politique (par exemple: fusion des DIREN, manque d'inspecteurs du travail et projet politique de fusion ! et manque d'auditeurs de certification).
Bruno