Des moustiques génétiquement modifiés lâchés dans la nature (par Alexandre Aget).
(Le contrôle des moustiques vecteurs de maladies humaines représente un enjeu sanitaire mondial. Leur capacité à résister aux traitements insecticides menace aujourd’hui la prévention des épidémies……) (Nous sommes en présence d’une séquence d’ADN aux propriétés très particulières, qui n’a jamais existé auparavant. La méthode est splendide, et enchante les biologistes par sa beauté, sa simplicité et son efficacité. « Cependant, il nous semble important de ne pas nous laisser aveugler par ce pouvoir soudain. Il convient de rester prudent afin de pouvoir soupeser correctement les arguments pour ou contre le forçage génétique » tempère Baptiste Morizot.)
Hé oui, la bêtise humaine est plus forte que son intelligence. Le constat du problème des céréales OGM ne « s’imprime pas » dans les cerveaux des décideurs du système capitaliste mais aussi dans ceux de la majorité des consommateurs nimbys.
Je suggère quelques scénarios futuristes aux déploiements massifs de ses moustiques génétiquement modifiés. Mangés par leurs prédateurs naturels, grenouilles, chauve-souris, hirondelles...ils leurs transmettraient leurs gènes létal. Ainsi, en une décennie, exit les mangeurs naturels des moustiques et nous aurions des milliards de milliards de moustiques mutants qui auraient supprimé tous leurs prédateurs sauf l’homme et nous serions obligés d’en faire notre plat principal à l’image de certains peuples d’Asie qui mangent des sauterelles grillées. Et bien évidemment, ce gène létal puissant finirait par se transmettre à l’homme, sauvant la planète au bout de 2 siècles en stoppant la démographie humaine. Mais imaginer l’humanité dans 2 siècles sans prendre en compte la connerie humaine est d’une imbécillité sans nom. Comment croire qu’avec le « petit jeu du biologiste », les savants fous ne feront pas 100 fois plus virulent que les coronavirus. Il y a à n’en pas douter les « conarovirus » que mon ancien collègue Jacques le Bris à souvent vilipendés.
Assurément dans la prochaine décennie, les migrations climatiques seront si puissantes qu’elles déclencheront de nouvelles guerres et que ce que l’on sait faire pour les moustiques sera pratiqué en douce pour éradiquer les migrants.
Dans les années 80, déjà les moustiques dérangeaient le commerce en faisant fuir les touristes qui voulaient admirer la barrière de corail en Australie. Alors les hommes ont déversés des milliers de crapauds pour manger les moustiques, ce qui a eu l’effet escompté mais aussi un autre effet insoupçonné. Les crapauds exhalaient par la peau des toxines qui tuaient le corail. Bravo, les hommes assassins de la biodiversité et destructeurs de l’équilibre millénaire de la nature.
Bruno