C’est malheureusement le discours des syndicats du MTES (UNSA, CGT) et leurs revendications font état de grosses lacunes envers cet objectif.
À quoi bon éviter de mourir sous les coups ou les bombes d’un terroriste si on doit grâce à cette relative « sécurité » mourir à petit feu dans d’atroces souffrances provoquées par les pollutions environnementales ? (pollutions par l'incendie de Lubrizol).
Et donc, j’appuie la demande des syndicats, et je vais même au-delà en préconisant la transformation du MTES en super ministère dépendant directement du président.
Je me souviens d’une cousine toulousaine qui me racontait une anecdote en rapport avec mon évolution professionnelle et mes formations aux normes ISO (QHSE). Dans les années 70, elle fréquentait une connaissance qui était en charge de la qualité chez Airbus. Le bureau de travail de cette personne se trouvait tout au bout d’un couloir « perdu », totalement anonyme et sans vraiment de reconnaissance ou d’importance. Au bout d’une vingtaine d’années, ce poste de responsable qualité dépendait directement du PDG, décidait des profils embauchés, des formations en interne, des rémunérations…et de tout le reste, à tel point que les autres directeurs et notamment les DRH devaient se former à la qualité pour conserver un minimum de leurs prérogatives.
Malheureusement je ne perçois pas la même évolution pour cette priorité absolue de sauvegarde de notre environnement. Les nombrils de nos gouvernants ne connaissent pas les normes ISO. Heureusement qu’arrivent de prochaines échéances électorales qui vont changer la donne. Toutes les grandes villes dont sont issus les membres du gouvernement (Amiens, Le Havre, Paris, Toulouse….) devraient rejeter les candidatures LREM aux municipales.
Peu d'actions en perspective pour la sauvegarde de l'environnement, mais du bla-bla, il y a pléthore. Le Comité21 axe sa lettre mensuelle d'octobre 2019 sur l'anniversaire des ODD. Très bonne idée mais dommage qu'elle exclue toute position/analyse sur l'incendie de l'usine Lubrizol. Quant au bla-bla : « Le message est clair ! Nous sommes loin du compte, mais on peut atteindre nos objectifs, au prix d'un effort... énorme. Cette alerte fait résonance avec le rapport du GIEC pour limiter le réchauffement au-dessous ou proche de 1,5°C ; on peut y arriver, si on change tout ... ». Pas besoin de tout changer, juste le système capitalisme mondial suffira. Sur le papier, c'est le rêve ! La feuille de route de l'agenda 2030 prévoit en point 1 « Agir pour une transition juste, en luttant contre toutes les discriminations et inégalités et en garantissant les mêmes droits, opportunités et libertés à toutes et à tous ». Je pense que les syndicats du MTES n'y croient pas une seconde...comme moi !
Le ministère de la santé doit se former à l’environnement, mais aussi celui de l’agriculture, des finances, de l’intérieur, de l’éducation…. Bref la gestion de l’environnement est partout, même dans les structures qui n'existent plus officiellement (secrétariat des anciens combattants ; pensez à ceux qui ont subi les radiations des essais nucléaires sans savoir qu’il fallait se protéger). Novethic nous apprend que « Le risque environnemental, c'est la possibilité qu'un accident survienne dans une entreprise, ce qui aurait des répercussions nuisibles sur l'environnement, les personnes, les salariés de l'entreprise et les objectifs ainsi que la réputation de la société. Cet impact sur l'environnement humain et naturel de l'entreprise peut être direct ou indirect. ». Informez-vous bien au-delà de ce que publie le site du premier ministre [RISQUES]. N'oubliez pas « la langue de bois » prouvée par des publications d'associations comme ce livre de 2016 «Atlas de la France toxique » par l'association ROBIN DES BOIS.
Bruno