Je crois au simple calcul politique de Macron de proposer le poste à Yannick Jadot. Ce n'est pas une erreur, juste un calcul… (et y en a beaucoup qui l'ont dit avant moi [front syndical de classe]) ; hummm, je rajoute un zeste de Cerveau&psycho avec le dossier « savoir écouter son intuition »).
Le temps qu'il y passe une petite année, en copain, pour obtenir un titre honorifique (puisqu'une retraite de ministre d'état est affirmée par tous comme fake). Bien sûr, les caisses noires dans les entreprises sont aussi des fakes, et il suffirait de devenir ministre compatissant (et délateur à la sortie) pour savoir le coté obscur de ces manigances. Il y a bien des sectes et des loges maçonniques où en fonction de votre élévation vous vous engagez à ne rien révéler à un « subalterne ». On n'aura jamais la transparence absolue des comptes de l'état….Quoi qu'ils en disent tous, on est bien en droit de douter de cette « non retraite de ministre ».
Et donc avec Yannick Jadot, le calcul de Macron serait pour la future campagne et élection présidentielle de 2022, qu'une partie des électeurs écologistes soient déboussolés et récupérés par lui.
Comme je l'ai dit tout récemment, Macron commence à perdre « ses copains ». Il n'a donc pas beaucoup d'alternatives au vu de l'empreinte politique de la crise environnementale. Un pdg de multinationale, comme Frérot de Véolia pourrait le tenter, mais « la politique de délation » qu'il a admise ouvertement ne lui laisserait même pas l'été avant d'être à son tour « guillotiné ».
Alors, un vulgaire inconnu, pour engager LES IDÉES QUI DOIVENT SAUVER LE MONDE ?? C'est bien mal barré, et il faut en plus un kamikaze, car pas question de toucher aux autres composantes politiques que sont les profits exponentiels du capitalisme et du libéralisme.
Alors, la réalité va rattraper le président. Il va être accusé d'incompétence en ne trouvant pas un ministre à la hauteur des enjeux environnementaux. Je le verrais bien « démissionner » sans vraiment démissionner, se dire qu'il va rester jusqu'en 2022 sans faire d'effort supplémentaire et surtout sans rien changer dans ses avantages matériels et fonctionnels. « Au diable » les français se dira t-il, j'aurai déjà bien profité depuis 2017. Hé bien NON, pendant la nuit Macron a dépassé les Bornes.
Bruno