Bruno David, président du Muséum national d'histoire naturelle, nous explique « On est en train de vivre une crise environnementale sans précédent….. ». Je n'imagine pas ce haut responsable ne pas communiquer au plus haut des instances politiques.
Il se veut quand même un poil optimisme, en s'appuyant sur l'extraordinaire résilience de la biosphère...oui mais dit-il dans la foulée « si on la laisse tranquille. ». Et il conclut « ….avec les citoyens, les politiques et les entreprises, on devrait y arriver.». Il parle des moyens financiers des entreprises.
Mais c'est « loin » d'être gagné, je pense au seul exemple de la gabegie financière de l'EPR de Flamanville, digne scandale successeur de Superphénix (BD de Jean-Marc Rochette « Ailefroide » : aurait du produire 120 Twh, en a produit 8, coût équivalent à 12 milliards d'euros ; article dans La Décroissance [ « Si on applique la frugalité on s'en sortira… », interview de Jean-Marc Rochette - Casseurs de pub : Lettre ouverte, par Jean-Luc Coudray]).
Avec toutes les affaires politico/financières en cours et à venir (deRubygate, Ferrandgate, Lagardegate, Macrongate, Sarkogate…) jamais les prétendants à leurs places ne seront prêts à se serrer la ceinture. Ils cherchent tous à profiter au moins autant en pensant qu'ils sauront mieux se protéger des dénonciations. Les abus financiers et de pouvoir seront toujours la règle, et donc jamais la mobilisation ne se fera (citoyens, politiques et entreprises comme le préconise Bruno David), et donc la loi de la jungle sera toujours plus forte que la sauvegarde de la biodiversité et de l'humanité.
Bruno