Le besoin de PMA est un souci de riches ! Les pauvres ne cherchent même pas à avoir de progéniture car elle serait vouée à la mort après de longues souffrances de malnutrition et autres « joyeusetés sociales » (SDF, financièrement sous le seuil de pauvreté, pas d’accès aux soins de première nécessité...).
Mais quelle peut-être la priorité dans une loi bioéthique , sinon la mise en œuvre de l’objectif N°1 des ODD, la réduction de la pauvreté.
Qu’est-ce qu’on peut bien nous emmerder avec d’autres soucis de riches ?
Certaines catégories de personnes (comme des secrétaires d’état), en incapacité naturelle de créer la vie à deux et en mal d’amour mais pas de moyens financiers, souhaitent élever des enfants. Certainement qu’ils recherchent de la reconnaissance, tout parent attend un peu cela de ses enfants, car on n’élève pas des enfants comme un élevage d’animaux. Leur « bassesse » morale les encline à vouloir le meilleur avec le moindre effort : pas question de diminuer leurs conforts de vie et donc de se confronter aux détresses d’autres adultes, c’est si facile de se donner bonne conscience en subvenant à la vie d’un nourrisson.
Je réagis à un long article du Figaro du mercredi 8 mai (lu par hasard, ce n’est pas ma tasse de thé) « PMA pour toutes : avis tempête sur la filiation ». Je trouve le dossier évènement du Figaro bien construit. Il m’informe bien, ne prend pas ouvertement position et lève de bonnes interrogations (je suis généalogiste, la filiation biologique comme éducative me semble incontournable). Le Figaro sous titre son article avec « La loi de bioéthique doit être présentée en conseil des ministres en juillet ». J’estime que ce sera une perte de temps débile. Et si à la place on leur demandait de consacrer leur énergie à lutter contre le futur #climataclysme ?
On me proposait d’assister aujourd’hui à une conférence « Rencontre Recherche - De l'usage de la prospective pour les stratégies et politiques de l'environnement », avec comme argument « alimenter la réflexion sur la capacité de la prospective à éclairer la situation dramatique actuelle,... ». Je n’en ai pas profité, je suis assez abattu par les milliers de messages focalisés sur les élections européennes. Je n’en lis aucun sur ce que j’estime être la priorité : changer radicalement le système capitaliste mondial. Il y a bien des idées mais aucun message fort porté par une personnalité lumineuse qui galvaniserait le peuple et ferait l’unanimité.
Le monde est bien pourri, du moins par les élites qui grignotent l’intérieur de la « pomme » terre. On nous propose de donner notre assentiment (voter) pour le ver blanc, ou le ver rouge, ou le ver vert, le noir, le tricolore, mais aucun réellement transparent et assez intelligent pour ne pas bouffer la pomme jusqu’au trognon.
Bruno