Je viens de lire un coût pharaonique qui en plus date de 2015 (CNRS le journal - Perturbateurs endocriniens: le coût de l’inaction). Voici la lecture qui m'a alerté, la Lettre d'information Savoirs pour l'action N°29 de février 2019 qui traite du sujet.
Donc en 2015, le coût de l'inaction était estimé à 157 milliards d'euros par an. Et bien je me dis qu'avec « tout ce pognon de dingue », on aurait pu agir pour la biodiversité comme aucun écologiste pourrait rêver en étant sous hallucinogènes. Et je me dis qu'en 2015, les scientifiques n'avaient pas intégré les coûts résultant de l'effondrement de la biodiversité mieux connus aujourd'hui. Et si aujourd'hui ce coût était réellement multiplié par 10 ?? Ce ne serait plus un pognon de dingue et cela deviendrait un pognon de politicien.
La lettre d'information stipule : « Les perturbateurs endocriniens sont présents dans un grand nombre de nos produits de consommation courante (aliments, cosmétiques, plastiques...). Ces substances chimiques altèrent le fonctionnement du système hormonal et induisent des effets nocifs sur la santé des êtres vivants, notamment en cas d’exposition pendant la période foetale, pouvant causer des malformations d’organes, et à terme des cancers, du diabète ou des troubles de la reproduction. Même à faible dose, ces substances peuvent avoir un effet néfaste à l’échelle de l’individu, des espèces animales et des écosystèmes, affectant la biodiversité. Le coût économique des perturbateurs endocriniens pour l’Europe a été évalué en 2015 à 157 milliards d’euros par an, pour les seuls impacts sur la santé publique.
Face à ces enjeux, la recherche constitue une priorité pour déterminer les mécanismes d’actions et les effets des perturbateurs endocriniens. Le ministère a soutenu des projets évaluant par exemple l’exposition des jeunes enfants par inhalation de poussière, le lien entre bisphénols et obésité, ou le lien entre polluants organiques persistants et cancer du sein. Des effets ont également été mis en évidence chez l’animal, sur le système reproducteur, le squelette et le tissu adipeux.
La France a été le premier pays au monde à adopter une Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens en 2014. Aujourd’hui, le ministère consulte les citoyens sur le projet de 2e Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens. En quatre semaines, plus de 1500 commentaires ont été déposés sur la plateforme.
Avec cette deuxième stratégie, il s’agira de réduire l’exposition de la population et de l’environnement aux perturbateurs endocriniens, par exemple en établissant une liste des substances chimiques qui peuvent présenter des propriétés de perturbation endocrinienne ; en informant les citoyens sur les produits chimiques ; ou encore en formant les professionnels de santé pour qu’ils deviennent acteurs de la prévention auprès de la population. »
HUMMMM, cocorico ! Moi j'aurai honte même si la France à été le premier pays...Le MTES à beau avoir un programme (PNRPE ; en 2017, 5 appels à projets en 12 ans, 6 millions d’euros de soutien à la recherche), la situation perdure et même se dégrade.
6 petits millions (sur 12 ans) pour économiser 157 milliards (par an), ironie, elles valent combien les actions de cette start-up ?
Le dossier incite à lire un livre récent publié en août 2017 : « Les perturbateurs endocriniens » et informe sur une consultation citoyenne à propos de la SNPE2 (Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens 2). ZUT, ZUT, ZUT, la date limite était le 8 février, qui en a entendu parler ? Hummm ? Et les milliards des #giletsjaunes… quel beau paravent. Et si on trouvait un perturbateur endocrinien dans le tissu des #giletsjaunes qui déclencherait des envies de révolte et bloqueraient les neurones de soumission aux politiques ??
Je fais plus mon message pour alerter les réseaux sociaux plutôt que m'offusquer de cette ineptie européenne, je suis bien triste. Je suis endoc(t)riné (perturbé par la doctrine décroissance).
Bruno