Le peuple a enfin le pouvoir de s’exprimer. Twitter et les réseaux sociaux se gavent et font « monter en épingle » ce qu’ils veulent. Fake news, scandale politique...tout est bon pour « se faire voir et entendre ».
Il y a 15 ans, un député non inscrit (comme celui que je soutiens depuis 20 ans) n’avait droit à la parole que sporadiquement. Aujourd’hui, il peut produire 60 messages à l’heure, bien évidemment d’ordre politique.
Mais ces messages instantanés n’ont du poids que s’ils traitent de scoop fugace et de l’actualité la plus fraîche. Comment dès lors faire campagne politique pour des idées et visions à long terme ??
Mon avis : ce n’est plus possible et d’ailleurs le long terme se nomme CHAOS.
Le pouvoir politique est devenu le cobaye et la marionnette des réseaux sociaux.
Quels impacts environnementaux que les BUZZZ à répétition ?? Mr Mondialisation a osé le dire « Le coût écologique d’Internet est astronomique et personne ne le voit ».
La compétition mondiale de la présence sur les réseaux sociaux est managée par la publicité. Tous ceux qui dénoncent l’INFOBÉSITÉ (lettres numériques belle image de l’oiseau twitter bibendum ; the brand news blog) rêvent d’un impact planétaire de leurs messages et de l’overdose monétaire associée. En novembre 2017, « Marketing et réseaux sociaux : 10 tendances à surveiller en 2018 », même avec la tendance 10 (Tendance #10 Toujours plus de social selling) n’imaginait pas l’exposition médiatique exponentielle des aléas politiques comme actuellement l’affaire Benalla.
En lousdé, qui profite de cette évolution des internautes « galaïsés » et « voiciïsés » ? les champions de la publicité.
Mais au dessus de la pub, il y a le capital. Le groupe Bilderberg doit se frotter les mains d’avoir réussit « le clonage web de Dolly pour obtenir des milliards de brebis poucehumain ». Même des philosophes comme Jean Claude Michéa ne peuvent plus rien « Notre ennemi le capital » tellement ils sont noyés dans le brouhaha médiatique. J’ai trouvé le terme qui leur convient parfaitement, en lisant une publication de l’ONERC « rapport au premier ministre et au parlement : Villes et adaptation au changement climatique », avec le projet INVULNERABLe (page 166 version papier, page 122 dans le pdf) !! En 2010, ils tremblaient pour 2050, je suppose que maintenant en 2018, ils n’ont plus aucun doute pour 2030.
Bruno