Ce mois-ci, nombre de leurs articles font écho à mes propres messages de mon blog et mes états d'âme. Mais d'autres vont plus loin et plus fort comme le témoignage de Louise qui cite quelques livres comme « Comment tout peut s'effondrer » de Pablo Servigne et Raphaël Stevens. Il y a aussi quelques passages sur l'actualité des loisirs de sport d'hiver avec la référence à la publication « Le postillon » avec la couverture du N° 31 de l'été 2015 et le message ''on nous prépare un monde de rêve''.
J'entends passer à l'instant dans ma rue, sous mes fenêtres bien fermées, une voiture vrombissante du style V12 Maserati (en été c'est pire car il roule décapotée et musique à fond), conduite par un jeune délinquant qui doit jouir de la furie de son moteur au-dessus de 8000tr/min et qui n'est qu'un pur produit de cette société décadente, très certainement dealer de drogue et pollueur de la planète 1012.
Pourquoi faire des efforts pour une organisation qui tolère, et même encourage, des comportements aussi mesquins, même pas puérils, des agissements de mongolien qui sont incompensables en matière de pollution ?
Et j'ai bien d’autres raisons de désespérer
Les profiteurs ont étendu leurs réseaux d’influence partout et obtiennent toujours un temps d’avance pour continuer à organiser leurs profits. Par exemple une mesure anti-abus sur le capital (la Flat tax) est annulée par les députés avec l’explication qu’elle pourrait générer des effets pervers négatifs. Le capitalisme possède trop d’appuis dans le monde des décideurs pour être renversé un jour. On ne peut donc compter que sur une révolution massive, une révolte du peuple comme en 1789. La tristesse de ce constat résulte des causes qui seules pourraient enclencher un tel mouvement aujourd’hui : explosion des misères alimentaires, de santé et sociales; en clair pour s’en sortir on doit d’abord en chier de manière inimaginable !!!
Car, face à une prochaine menace mondiale, conflits armés ou catastrophes climatiques désastreuses financièrement, les patrons se sauveraient bien vite avec la caisse vers les contrées les plus sûres et abandonneraient les travailleurs à leur triste sort : 50 % de chômage, arrêt des couvertures sociales, instauration du « chacun pour soi », l’anarchie dans la rue, la pénurie des moyens de subsistance, la fin d’une justice équitable…..
Il y a de quoi baisser les bras.
Comment ne pas intégrer qu'avec tous ces messages et ces analyses, que les politiques au pouvoir qu'ils soient régionaux ou nationaux ne survivent qu'avec des objectifs court terme et n'agissent que pour leurs ambitions qui s'arrêtent à leurs nombrils.
Bruno