Personne ne critique ces mises en lumière, comme la journée de la femme, alors qu’il n’y a rien à dire mais tout à faire sans qu’un seul jour ne soit écarté. Le MTES respecte le système : « Novembre, le mois de l’économie sociale et solidaire ». Osera t-il en janvier promouvoir le mois des multi milliardaires avec Davos en point d’orgue ?

Et la décennie de tous les dangers environnementaux pour la planète, on s'en occupe quand ?

Compte là dessus, et bois de l'eau fraîche !!!

Le mois de novembre se clôturera presque le 29 avec le « black friday ». Toute l'économie capitaliste ne rêve que de baiser encore plus profond tous les consommateurs leurrés de faire de bonnes affaires. Un « sale vendredi » par an où les prix sont à leur juste prix (comme il est interdit de vendre à perte !), c'est-à-dire sans marge exorbitante comme les 364 autres jours de l'année avec du « vol » économique entre 25 % et 50 % de marge au dessus du prix de revient pour engraisser le système capitaliste.

Regardez autour de vous. Pour vous enfumer, le système économique déploie de plus en plus tôt les signes incitatifs d'achat. Toutes les guirlandes de Noël sont en place avant le 11 novembre, tous les catalogues et les devantures font la promotion des jouets et cadeaux.

Ce monde économique est à vomir, il « encule » le spirituel au plus profond du portefeuille.

Et à partir du samedi 26, c'est la semaine européenne de la réduction des déchets. Pour moi, les plus gros déchets de la planète sont les multi-milliardaires. Quand est-ce qu'on va arrêter d'en produire ?? Quand est-ce qu'on va interdire les déchets publicitaires, si nocifs dans tous les sens du terme ? Pour cette manifestation, journée-mondiale.com nous prédit une année 2019 exceptionnelle. Il conclut sa page avec « Le meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas ». Je suis complètement d'accord, la meilleure publicité est celle du « bouche-à-oreille », malheureusement les consommacteurs sont rendus sourds et muets.

Je suis en train de lire le Focus Environnement & santé. Ça craint : un bout de conclusion « La communauté scientifique a souligné le caractère crucial de la prochaine décennie pour relever le défi climatique et ses conséquences, afin d’inverser la tendance et préserver l’équilibre des écosystèmes ».

Bruno

Un des projets de la future loi AGEC sur l’économie circulaire concerne la création d’un indice de réparabilité. J’y vois surtout un moyen supplémentaire pour les publicitaires d’atteindre notre indice de débilité.

Quelle dépense d’énergie pour des futilités ! Pareto est encore et toujours dénigré !

On veut sauver la planète et instaurer une économie circulaire, mais on consomme toujours autant de tabac (plus de 3 milliards de cigarettes en juin 2019, sans compter les trafics !). Tiens, en lien avec la PMA polémique et la future GPA, aurons-nous des indications sur les éprouvettes de sperme « garanti futur non-fumeur » ou « transfusable max groupe sanguin O+ » ? Bientôt des bébés éprouvettes avec un code barre dans le blanc des yeux pour signifier leur indice de survie aux maladies….

Un constat aggravant, l’économie n’est pas vertueuse [Les sciences comportementales peuvent être un levier pour franchir la marche, parfois haute pour les citoyens, entre « intention de consommer de façon éco-responsable (79% des français) » et mise en oeuvre concrète de pratiques environnementales « plus vertueuses » (seulement 4% selon CAS, rapports & documents n°33, 2011).]. Ces sciences du comportement sont une toute petite partie du monde des publicitaires. En 2005, j’avais rencontré à Labège les créateurs de la start-up Intuilab. Ces 2 polytechniciens spécialistes du subconscient humain en liaison avec la vision ont développé de multiples concepts informatiques pour obliger le quidam à regarder les publicités sur les ordinateurs (défilements, clignotements, positions, temps d’interactions…).

Le club développement durable des établissements et entreprises publics, CDDEP, veut « Transformer notre monde et changer les comportements ! », pauvres ODD. Tu parles ! le changement est dans la continuité : l’INSEE signale que « En 2018, les inégalités et le taux de pauvreté augmenteraient ».

Le budget de la France pour 2020, historiquement de couleur jaune de par sa publication en période automnale, me fait rire jaune (mais pas la même couleur au sens figuré) : dans sa partie sur le « financement de la transition écologique », j’y trouve [Les dépenses fiscales favorables à l’environnement sont de l’ordre de 3,4 Md€, principalement en faveur du climat….Les dépenses fiscales (au sens strict) défavorables à l’environnement sont de l’ordre de 7 Md€.].

Le REE2019 est annoncé (rapport sur l’environnement tous les 4 ans, le dernier de 2014, bonjour le retard !) pour le jeudi 24 octobre. Je parie qu’il ne va pas me plaire (j’avais formulé mes avis sur la précédente édition). Il sera encore plus focalisé sur la politique et les prochaines échéances électorales. Il ne dira pas la vérité sur les perturbateurs endocriniens ni sur les risques technologiques environnementaux (tragique actualité 2019 des nombreux incendies de toutes sortes). Il ne prévoira aucune « réparabilité » sociale qui pourtant est indissociable de l’environnement. Je pense au mouvement des #Giletsjaunes. Je pense aux conducteurs SNCF (je suis solidaire de leur droit de retrait) qui sont payés pour conduire des trains et à qui on demande subsidiairement (bénévolement ?) de se transformer en secouristes… On ne verra jamais un ministre ou même le président Macron prendre une bassine pour aller laver les chiottes si tout d’un coup on leur supprimait les agents d’entretien….

Des experts ont étudié ce lien entre social et environnement, depuis des années (CEDD n°23 en 2013, Pourquoi et comment lier justice sociale et écologie ? ; François Flahault, philosophe, et Eloi Laurent, économiste en 2011).

Et depuis toutes ces années, la situation empire.

Réparer le monde ? qui y a intérêt, qui tire les ficelles ? Réponses au prochain Davos. D’après moi, toutes les lois votées dans les économies capitalistes ne servent qu’à accroître les profits des spéculateurs au détriment des peuples travailleurs.

Bruno

C’est malheureusement le discours des syndicats du MTES (UNSA, CGT) et leurs revendications font état de grosses lacunes envers cet objectif.

À quoi bon éviter de mourir sous les coups ou les bombes d’un terroriste si on doit grâce à cette relative « sécurité » mourir à petit feu dans d’atroces souffrances provoquées par les pollutions environnementales ? (pollutions par l'incendie de Lubrizol).

Et donc, j’appuie la demande des syndicats, et je vais même au-delà en préconisant la transformation du MTES en super ministère dépendant directement du président.

Je me souviens d’une cousine toulousaine qui me racontait une anecdote en rapport avec mon évolution professionnelle et mes formations aux normes ISO (QHSE). Dans les années 70, elle fréquentait une connaissance qui était en charge de la qualité chez Airbus. Le bureau de travail de cette personne se trouvait tout au bout d’un couloir « perdu », totalement anonyme et sans vraiment de reconnaissance ou d’importance. Au bout d’une vingtaine d’années, ce poste de responsable qualité dépendait directement du PDG, décidait des profils embauchés, des formations en interne, des rémunérations…et de tout le reste, à tel point que les autres directeurs et notamment les DRH devaient se former à la qualité pour conserver un minimum de leurs prérogatives.

Malheureusement je ne perçois pas la même évolution pour cette priorité absolue de sauvegarde de notre environnement. Les nombrils de nos gouvernants ne connaissent pas les normes ISO. Heureusement qu’arrivent de prochaines échéances électorales qui vont changer la donne. Toutes les grandes villes dont sont issus les membres du gouvernement (Amiens, Le Havre, Paris, Toulouse….) devraient rejeter les candidatures LREM aux municipales.

Peu d'actions en perspective pour la sauvegarde de l'environnement, mais du bla-bla, il y a pléthore. Le Comité21 axe sa lettre mensuelle d'octobre 2019 sur l'anniversaire des ODD. Très bonne idée mais dommage qu'elle exclue toute position/analyse sur l'incendie de l'usine Lubrizol. Quant au bla-bla : « Le message est clair ! Nous sommes loin du compte, mais on peut atteindre nos objectifs, au prix d'un effort... énorme. Cette alerte fait résonance avec le rapport du GIEC pour limiter le réchauffement au-dessous ou proche de 1,5°C ; on peut y arriver, si on change tout ... ». Pas besoin de tout changer, juste le système capitalisme mondial suffira. Sur le papier, c'est le rêve ! La feuille de route de l'agenda 2030 prévoit en point 1 « Agir pour une transition juste, en luttant contre toutes les discriminations et inégalités et en garantissant les mêmes droits, opportunités et libertés à toutes et à tous ». Je pense que les syndicats du MTES n'y croient pas une seconde...comme moi !

Le ministère de la santé doit se former à l’environnement, mais aussi celui de l’agriculture, des finances, de l’intérieur, de l’éducation…. Bref la gestion de l’environnement est partout, même dans les structures qui n'existent plus officiellement (secrétariat des anciens combattants ; pensez à ceux qui ont subi les radiations des essais nucléaires sans savoir qu’il fallait se protéger). Novethic nous apprend que « Le risque environnemental, c'est la possibilité qu'un accident survienne dans une entreprise, ce qui aurait des répercussions nuisibles sur l'environnement, les personnes, les salariés de l'entreprise et les objectifs ainsi que la réputation de la société. Cet impact sur l'environnement humain et naturel de l'entreprise peut être direct ou indirect. ». Informez-vous bien au-delà de ce que publie le site du premier ministre [RISQUES]. N'oubliez pas « la langue de bois » prouvée par des publications d'associations comme ce livre de 2016 «Atlas de la France toxique » par l'association ROBIN DES BOIS.

Bruno

Cerveau&Psycho manque d'imagination ! [Imaginer le pire…..ça fait du bien] (extrait : « La qualité de vie en Suisse et en Europe de l’Ouest est extraordinaire par rapport à d’autres pays largement moins bien lotis : dictature, misère, guerre, corruption, rendent inévitablement et substantiellement plus malheureux. »)

Je vous propose « mon pire » pour 2020 :

1) les inégalités sociales continuent leurs ascensions exponentielles

2) les pauvres se rebellent et déclenchent des insurrections civiques partout dans le monde

3) l'économie mondiale s'étiole et un crash boursier mondial fout la panique

4) de nombreux pays sont au bord de la faillite financière

5) plusieurs supers puissances « requins/rapaces/vampires » déclarent la guerre pour s'approprier les territoires des plus pauvres

6) un monopoly mondial et guerrier se joue

7) le climat se dérègle encore plus sous l'effet des multiples bombes des combats

8) les secousses sismiques des bombes altèrent la stabilité relative des plaques tectoniques

9) arrive le « big one » de Los Angeles et s'ensuit le « grand chamboule-tout » planétaire [la valse des continents]

10) les humains n'ont plus rien à manger, sauf leurs propres congénères ensevelis sous les décombres des bâtiments effondrés

11) la totalité des multi-milliardaires est zigouillée par leurs propres garde-du-corps (vengeance personnelle)

12) la moitié de la population mondiale est décimée, l'autre moitié survit dans un cauchemardesque « autre monde »

13) finalement l'humanité s'éteint après 2 années d'atroces souffrances dues aux nouvelles maladies créées par la guerre NBC. Les organismes humains sont tellement irradiés et chimiquement transformés qu'aucune naissance viable ne vient la sauver.

Bruno

Iles englouties, populations déplacées, animaux décimés...Les conséquences du réchauffement s'annoncent terribles.

PFFFF, ils n'y connaissent rien, ce sera bien pire. Avec le poids de l'eau en plus sur les terres, les plaques tectoniques vont se soulever comme des feuilles qui flottent en surface. Avec tout ce que les humains extraient du sol en permanence et déplacent, ils déséquilibrent complètement la tectonique des plaques. On va avoir affaire à un formidable effondrement de château de cartes. En une semaine ce sera pire que le déluge du temps de Noé, car ce ne sera pas « naturel » mais humain.

Hé oui, dès que la catastrophe va poindre son nez, tous les peuples vont entrer en guerre entre-eux pour tenter de sauver leurs peaux sur les terres les moins exposées.

Et pourquoi les humains ne feraient pas marche arrière avant l'allumage de la mèche, me diriez-vous ? Voyez vous-même, avec ce ridicule exemple du journal 20 Minutes qui « crie au loup » 1 page sur 16, les 15 autres étant un hymne à la gloire de notre société publicitaire et consommatrice de loisirs et de nouvelles technologies. Tant que la société capitaliste vivra, la menace grandira. D'ailleurs, le titre « Des océans menaçants » ?!?, ce ne serait pas plus honnête d'écrire « Des océans en rébellion pour cause de saturation et d'exaspération » ? [pollutions des océans].

Humpfff, qu'il est lourd à porter ce pessimisme attisé en permanence par la folie humaine. Et de m'être abonné aux newsletters de Greenpeace, WWF, Comité21, Actu-envir, Ademe, Adoptanegociator, Adepes, Avaaz, Alternovia, Amisdelaterre, EarthdayNetwork, FNE, Human&Terre, LaRevueDurable, Notre-Planete, RAP-LaDecroissance, Bill350, Biosphère, CDurable, Cerdd, CNIID, ConsoGlobe, EU-OSHA, IDDRI, IRDSU, IRSTEA, LeClimatEntreNosMains, ODD, ONERC, OrientationDurable, OXFAM, RESPECTS, ZeroWaste, n'arrange rien, bien au contraire !! Aucun me semble t-il ne trouve les ressources pour renverser le système capitaliste. Et c'est normal d'après moi, car ils en profitent tous.

Bruno