Annoncer des catastrophes climatiques, je m'en sors, sans scrupules.
Car je ne me prends pas pour un savant, ou un savant fou, ou encore un « je sais tout ».
Je le fais surtout pour exprimer mon sentiment et mon aveu d'impuissance justement devant les puissants qui nous gouvernent.
Mais quand je prédis « plus d'eau ici=> trop d'eau là » et que ça arrive en France, je déprime un max.
Les gens ayant subi des catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes n'ont plus qu'une envie de fuir.
Mais fuir où ?
Quand on n'a « plus rien »..., on rend coupable le monde entier... avec raison. Et on ne voit pas une seule partie du monde où on pourrait encore faire des efforts.
Ce qui arrive à Bangkok va arriver à Paris. Mais quand ?
Voyons ?? pas cet hiver...les nappes phréatiques ne sont pas encore rassasiées. Mais au printemps, après un hiver recordman de neige dans tout le pays au dessus du Languedoc-Roussillon. Nous pourrions avoir un printemps tropical, des pluies diluviennes et chaudes pour faire fondre un max de neige, un peu comme la bourse qui fait du yoyo logarithmique.
Quand on déprime, il n'y a qu'un sentiment de justice divine qui nous maintient « la tête hors de l'eau ». Les profiteurs/responsables doivent casquer (ceux du G20 ?, oui bien sûr).
Bruno