On nous bassine tous les jours d'arrêter les gaspillages et de diminuer nos consommations d'énergies fossiles ainsi que nos pollutions. Nos dirigeants nous suppriment les lampes à incandescence ( d'abord celles de 100 watts) et nous préparent une taxe carbone. Elle servira en grande partie à payer les gaspillages du luxe et du futile comme ce que j'ai vu hier place du capitole à Toulouse.
L'installation de 200000 coquelicots en tissus pour une distribution publicitaire aujourd'hui pour promouvoir un parfum d'une marque de luxe. Et un teasing pour les pauvres toulousains qui n'auraient pas eu le loisir de flâner en centre ville vendredi, 4 pages de pub monstrueuse sur du papier glacé rajouté au journal gratuit métro. C'est un scandale environnemental de plus qui devrait permettre aux vrais convaincus du développement durable de refuser la taxe carbone généralisée sans une application extrêmement fine du principe POLLUEUR/PAYEUR.
La suppression de la publicité à elle seule devrait nous permettre de respecter les ambitions annoncées d'après Kyoto de réduction minimale de 20% des GES.
Les habitants qui participeront à cette opération publicitaire, les responsables du journal métro mais encore plus la mairie de Toulouse sont complices de cette aggravation de la pollution. Je constate fréquemment une autre aberration quotidienne avec la circulation à vide plusieurs fois par jour du car qui est censé transporter les riches oisifs au casino barrière.
À force de faire les cons, et de nous prendre pour des cons, ils vont l'avoir leur révolution. D'abord avec un référendum d'initiative populaire sur le principe pollueur payeur appliqué à la publicité.
Bruno