Mercredi 21 juin 2017, dans le journal Le Figaro, page 11 « Vagues de chaleur mortelles en 2100 », « ''notre attitude vis-à-vis de l'environnement a été si imprudente que nous sommes à court de bon choix pour le futur'' prévient Camilo Mora, professeur associé à l'université de Hawaï et principal auteur d'une meta-analyse, publiée dans Nature Climate Change».
La lecture de cet article catastrophique devrait imposer une implication illimitée et totale vers la défense de l'environnement.
Que nenni au Figaro, pleines pages 15 et 16 : « Les puissances aériennes préparent la guerre du futur. ». L'intérêt du Figaro n'est que de vendre au maximum ses exemplaires aujourd'hui et demain, au mieux tout au long de 2017. Mais pour 2018, il s'en fout, alors 2100 !!
Tous ses dirigeants savent qu'à 3 mois près, le monde peut subir le déclenchement d'une guerre mondiale. Alors, à quoi bon s'occuper d'environnement pour dans 100 ans, et même pour 2050 !
Ainsi, le Figaro continue avec tous ses copains à polluer « à qui mieux-mieux », au même titre que toutes les sociétés et multinationales qui profitent de l'économie actuelle et de l'argent roi qui procure aux riches l'impunité et la possibilité de « chier » sur l'environnement et de s'exclure de ses nuisances (canicules actuelles) en polluant à outrance (climatisations à fond, 50 douches par jour, boissons rafraîchissantes, air filtré et purifié….).
Les pauvres quant à eux n'attendront pas 2100 pour mourir en masse. Mais dès aujourd'hui ils souffrent du dérèglement climatique et prient Dieu pour abréger leurs misères et pour l'avènement d'une solution radicale, expéditive, punitive et définitive.
2 autres articles dans le Figaro et l'édition du même jour accréditent la position « je m'en foutiste » du journal :
page 7 « dangereuses frictions dans le ciel Syrien » et page 19 « successeur du Concorde » qui volerait (P.S., au sens propre mais aussi au sens figuré) en 2013 à 2,2 Mach, pour relier New-York à Londres en 3H15 avec une cinquantaine de passagers qui paieraient 2500$ la place.
Quelle tristesse pour moi de prendre 3 jours de vacances et de tomber à l'hôtel sur des journaux aussi néfastes.
Bruno